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Peut-on surmonter la moquerie et triompher en dépit des détracteurs?

Pourquoi se moquent-ils de moi? Je ne connais personne qui ne se soit jamais posé cette question, du moins parmi ceux qui sont sincères et honnêtes dans ce qu’ils font. Et la chose devient plus grave et plus pénible lorsque cette moquerie se passe dans un contexte où l’on essaie de faire de son mieux pour aider les autres et servir Dieu. Faute de réponse satisfaisante à cette question, beaucoup jettent l’éponge et se disent que désormais, ils vont ou faire comme tout le monde et devenir égoïste, où continuer à faire du bien mais en devenant cynique.

Ne tombez dans l’un ou l’autre de ses travers, j’ai une bonne nouvelle pour vous. Ils se sont moqué de Jésus et Il nous a montré comment faire face aux moqueurs.

‘Et ils se moquaient de lui’.

Une de ses petites phrases sur lesquelles nous passons vite en poursuivant notre lecture pour arriver au cœur de l’histoire racontée -le miracle, la guérison, l’enseignement.  En cette occasion il s’agit de l’incident ou Jésus ramène la fille de Jairus à la vie. En prononçant ces mots désormais célèbres ‘Talitha cumi’, Il la prend par la main et la confie vivante à ses parents; les trois évangiles synoptiques racontent l’histoire, on ne peut pas la rater.

En revanche, on peut rater cette petite phrase qui a précédé le miracle. ‘Et ils se moquaient de Lui’.

Voici la scène, Jésus est arrivé chez Jairus après quelques rebondissements. D’abord son déplacement avait été momentanément interrompu par la femme souffrant d’une perte de sang. Par la foi elle a reçu sa guérison, poussant Jésus à s’arrêter pour demander qui l’avait touché car Il avait senti la puissance sortir de Lui; ensuite les serviteurs de Jairus L’auraient dissuadé vu que entre temps la demoiselle était décédée; mais Il tenait à y aller et à simplement encouragé Jairus à croire.

En arrivant, il trouve des gens en train de pleurer et faire un vacarme. Il leur annonce que la petite n’est pas morte, elle dort, et sur ce, ils se mettent à se moquer de Lui à tourner Ses propos en dérision et à le mépriser.

Sa réaction, épatante.

Il ne cherche ni à s’expliquer ni à se justifier.
Il les sort de la pièce, fais entrer la mère, le père et Ses trois disciples, et fait ce qu’Il était venu faire. Il ramène la petite à la vie, et, chose curieuse, du moins pour nous

Il ne se vante pas
Il ne cherche ni à crâner ni à se faire valoir devant ceux qui l’avaient méprisé. Au contraire, Il demande qu’on n’en parle pas. Leur attitude n’influe en rien sur son objectif.

Il n’a pas arrêté son travail
Pensez à ce qui aurait pu se passer s’Il avait été offensé par les moqueries à Son arrivée? La fille serait restée morte car Il aurait passé son temps à maugréer et réagir de façon charnelle.  Certains seraient même repartis en colère en disant ‘si c’est comme ça….’ Il n’est pas blessé au point de renoncer désormais à aller chez les gens ou guérir leur malades.

Je reste en admiration devant Jésus, devant Son assurance, Sa conscience de qui qu’Il était, de ce qu’Il est venu faire sur la terre, et de ce que cela Lui coûterait et son refus de Se laisser dévier par un quelconque sentiment négatif quel que soit ce que les gens Lui font.

Ils se sont moqués parce qu’ils ne comprenaient pas ce qu’Il faisait. Ils manquaient de révélation. D’autres l’ont critiqué parce qu’ils avaient une autre doctrine de salut que celle de Jésus, c’était le cas des Phariséeens. Partout où Il les rencontrait, ils étaient prêts à en découdre. Vous serez confrontés aux deux. Il y a des gens qui sont tellement surs d’eux mêmes qu’ils n’hésiteront pas à tourner en dérision tout ce que vous faites et que vous êtes.

Ensuite, parce que vous n’êtes pas Jésus, vous allez vous tromper, et certains vont saisir l’occasion pour se moquer et pour ricaner.

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[pullquote]Les critiques, la moquerie, les railleries, l’incompréhension sont une partie inévitable de la vie de toute personne qui ne veut pas mourir médiocre et se lance pour consacrer le meilleur de ses capacités à servir Dieu. Les gens se moqueront-ils de toi? Oui.? Te critiqueront-ils? Oui. Parfois sauvagement. Et certains par ailleurs seront convaincus qu’Ils le font pour Dieu et pour la cause de Christ.[/pullquote]

 

Il était une fois

Les anciens avaient de vrais batailles doctrinales, Irénée, évêque de Lyons raconte une rencontre entre le vénérable Polycarpe évêque de Smyrne, disciple de l’apôtre Jean et Marcion l’hérétique. Marcion demande à Polycarpe, ” Me connais-tu?” et Polycarpe de répondre “Oui, le fils ainé de Satan”.

Dur; mais que reprochaient-ils à Marcion au juste?

  • Il niait, rien de moins, toute connexion entre le Dieu des Juifs qui seraient un Dieu créateur méchant source du mal et le Dieu de Jésus, gentil et sympathique.
  • Jésus ne serait pas venu dans la chair, mais serait une apparition.
  • Il a également rejeté tous les livres du Nouveau Testament à l’exception des écrits de Paul et l’évangile de Luc qu’il a par ailleurs retranché de toute référence aux origines juives du christianisme.

Vous voyez qu’il y avait des fondamentaux de la foi qui étaient en jeu.

De nos jours

Aujourd’hui, nous laissons plutôt tranquille les ‘Marcion’ de notre génération, par souci de tolérance.

Les railleries et moqueries sont soigneusement préparées et distillées envers d’autres, au sein même de l’orthodoxie chrétienne. On leur reproche des différences de style et de méthodes;  parfois de ‘genre’ comme on dit si bien maintenant en français, sans parler de couleurs ni d’origines.

A défaut de gagner nos pays à Christ, nous nous occupons à dénigrer et à nous moquer d’autres églises, d’autres serviteurs de Dieu, des hypercharismatiques, des hypocharismatiques, de l’évangile de prospérité, de l’évangile de pauvreté, de telle conférence, de tel rassemblement, de telle personne ou autre.

Pour la plupart ce sont que de simples individus qui ne cherchent, en dépit de leurs insuffisances qu’à obéir à l’appel de Dieu et Le servir. Et entre deux séances d’étripage collectif, une réunion de prière pour demander le réveil.

 Que faire?

  • Maintenir le cap, faire comme Jésus. Il ne faut pas cesser de voir  ce que vos détracteurs ne voient pas. Jésus voyait un enfant revenir de la mort, les moqueurs voyaient un enfant mort. La différence est de taille. Qu’est-ce que vous voyez?
  • Mettre dehors les moqueries, les railleries, les expulser de son champs de méditation et de réflexion, et
  • ne pas se laisser dévier de son objectif et de son attachement viscéral à Jésus et à Son évangile. L’amertume s’installe sournoisement parce que l’on peut se lasser des ricanements des autres, mais, Jésus le vaut bien.  C’est un privilège de souffrir pour Lui.

‘Et ils se moquaient de Lui’. Un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Lorsque l’on se moque de vous, vous êtes en bonne compagnie. Leurs ancêtres se sont moqués de votre Maître.

Shalom!

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