10 points d’action du chrétien face au Covid-19
Au début du siècle dernier la grippe espagnole a décimé la population mondiale, plus de 50 millions de personnes en sont décédées. Depuis, d’autres épidémies, mais de beaucoup moins d’ampleur se sont manifestées dans différentes parties du monde. Aujourd’hui nous sommes confrontés à une situation de propagation extrêmement rapide d’un virus, le nouveau coronavirus, à l’échelle de la planète. Une pandémie est née. Les nations ferment leurs frontières pour la contenir et ‘enferment’ leurs citoyens pour éviter la propagation. Les cultes religieux sont suspendus, le Pape officie via videolink, du jamais vu. Le monde panique, que doit faire le chrétien ?
Alors que nous étions en pleine étude du livre d’Osée et avant que les mesures radicales soient prises en France, j’ai passé la semaine en prière et savait qu’il fallait enseigner sur ce point le weekend, encourager, rassurer et donner une direction à l’Église. Et dès le samedi soir, les choses se sont accélérées en France. Qu’est-ce que la Parole de Dieu nous dit sur de telles situations de peste, d’agression biologique, car il est impératif que nous adoptions une attitude très claire et très décisive dans la situation actuelle.
Que doit faire le chrétien ? Je vous propose dix points précis dont une partie est basée sur le psaume 91.
1. Se positionner clairement dans le Seigneur.
Psaume 91.1 « Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. »
Chacun doit veiller à être en harmonie avec Dieu, à mettre de l’ordre dans sa vie et renouveler sa communion et intimité avec Dieu, afin de pouvoir reposer à l’ombre du Tout-Puissant. Le psaume 27 évoque une situation de danger potentiel, mais où le psalmiste demeure exempt de la peur, n’ayant qu’une seule pensée, à grandir dans l’intimité de Dieu, connaître davantage le Seigneur. C’est ce qui doit être notre attitude.
Une petite évaluation personnelle devant le Seigneur est utile, afin de procéder à une repentance profonde et sincère et un engagement à ‘mieux faire’. Avant de commencer à crier ‘au secours’, crions ‘pardon’. Prosternez-vous, soumettez-Lui votre vie, tournez le dos à tout mal. Et ensuite, saisissez avec assurance Ses promesses.
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2. Exercer une foi radicale et audacieuse
Chacun face au coronavirus et à toute autre circonstance néfaste doit faire le choix de mettre sa confiance totale en Dieu et exercer une foi radicale. Le psalmiste déclare avec audace sa confiance totale en Dieu. Ce qui est saisissant dans cette déclaration audacieuse, c’est que cette confiance en Dieu se manifeste au milieu des tourments et difficultés qu’il prend le soin de bien énumérer. Aucune inconscience ici.
Dans un reportage récent tourné dans les rues de Lagos, énorme métropole de plus de 20 millions d’habitants, où une propagation de la pandémie serait très néfaste pour la population, les attitudes étaient curieuses. Alors que l’Europe peine à contenir le mal, les personnes interviewées dans les rues de Lagos étaient sereines. Selon l’une d’entre elles, « Nous avons anéanti Ébola, nous allons faire la même chose au coronavirus. » Une vraie inconscience.
Le psalmiste ne l’était guère. Il évoque les terreurs de la nuit, la flèche qui vole durant le jour, la peste dévastatrice, le fléau qui frappe en plein midi. En d’autres termes, une situation d’encerclement où le mal est omniprésent, où la mort est partout. Tout va de travers en tout lieu. Aucun répit, ni le jour, ni la nuit. Et dans ce climat de danger et d’incertitude, il déclare sa confiance en Dieu. Ainsi, le chrétien manifeste sa confiance dans le Seigneur dans les moments d’affliction, de difficultés terribles, où les montagnes chancellent, la terre tremble, et il n’y a de refuge nulle part.
Les nouvelles viennent : tel nombre de personnes contaminées, tel nombre en réanimation, tel nombre de personnes décédées, le voisin de palier hospitalisé. Mais au milieu de tout cela, la confiance en Dieu. Pourquoi ? À cause de Ses promesses. Pensez-y, Il dit ceci « Tu fais du Très Haut ta retraite, aucun mal ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente, car il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Face à cette menace, réagissez avec une foi radicale et audacieuse.
C’est ainsi que Dieu vous demande de croire que même si des personnes tombent massivement autour de vous, vous serez préservé.
« Si 1000 tombent à côté de toi et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint. »
La foi ne veut aucunement dire faire fi des consignes de sécurité, au contraire, elles doivent être respectées à la lettre. Martin Luther qui avait fait l’expérience d’une peste dévastatrice dans sa ville de Wittenberg, dans une lettre détaillant sa position sur la conduite que doit avoir un chrétien dans la situation où ils se trouvaient, écrit que c’est le devoir du chrétien de respecter les consignes de sécurité parce que sinon, c’est comme s’il tentait Dieu. Et que si quelque chose lui arrive parce qu’il ne respecte pas les consignes de sécurité, c’est simplement qu’il a procédé à un suicide. J’ai tendance à être d’accord avec lui.
3. Dire non à la peur et à la panique au sujet du nouveau coronavirus
Luttez activement contre la peur, l’anxiété et la panique, d’où les deux premiers points. En d’autres termes, réglez devant Dieu la question de votre sécurité et de Sa protection. Ainsi vous serez libéré de la peur. La peur est une réaction humaine naturelle face au danger. Or, le psalmiste en évoquant des dangers graves déclare ne rien redouter, ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole le jour. Si la Parole de Dieu me dit qu’en situation de peste je n’aurai pas de peur, ça veut dire que c’est possible. Ça veut dire qu’au jour d’aujourd’hui, il est possible de ne pas paniquer, de ne pas avoir peur, de ne pas être terrifié, de ne pas se réveiller en sueurs la nuit face au coronavirus.
Donc il y a une capacité surnaturelle que Dieu donne à Ses enfants à ne pas avoir peur dans des moments qui naturellement provoqueraient la peur. Il convient de se plonger dans la Parole de Dieu et laisser l’Esprit de l’Éternel nous saturer de la pensée de Dieu au point où la peur disparaîtra pour laisser la place à l’assurance et la confiance. Cette assurance est basée sur une réalité spirituelle évoquée dans ce psaume, l’action des anges. Que faire face au coronavirus ? Demander que les anges de Dieu entrent en action.
4. Engager activement le ministère des anges pour vous protéger du Covid-19
« Il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes tes voies. »
Nous engageons la dimension du surnaturel et sortons du mode purement naturel. Nous sommes des êtres spirituels qui fonctionnons dans un monde surnaturel. Il y a une activité réelle des anges autour des enfants de Dieu dans des moments de détresse, dans des moments de peste et de fléaux.
Ils interviennent pour notre protection. Combien de fois ils l’ont fait par le passé à notre insu ! C’est un des composants de votre foi. Il convient d’entrer dans une dimension de foi et sortir de la zone panique et même de la zone intermédiaire. Les anges obéissent à la voix de la parole de Dieu, ainsi, le psalmiste déclare déjà que Dieu est son refuge.
Beaucoup croient jusqu’à entendre que quelqu’un qu’ils respectent spirituellement a été atteint et là la foi s’écroule. Certains sont déjà en train d’échanger des histoires sur telle personne qui est décédée ou tel serviteur qui est décédé et se demandent comment eux pourront y échapper.
L’Église primitive manifestement ne voyait pas les choses de la même manière. Il nous est dit que Hérode a fait tuer Jacques ensuite mis Pierre en prison. Ils ont osé croire et prier pour que Pierre soit libéré. Dieu a envoyé son ange pour sortir Pierre de la prison en réponse à leurs prières. Vous savez, il y a quelque chose d’extraordinaire et je vais encourager quelqu’un pour cela.
Et s’ils avaient eu les mêmes réflexions que beaucoup, ils auraient fait : « Oh! Il va mourir, c’est clair. » Mais ils ont décidé d’intercéder. Et l’ange de l’Éternel a été dispatché dans la prison de Pierre pour le faire sortir de là.
Ne laissez aucune mauvaise nouvelle atténuer ou diminuer votre foi. Comment réagir ?
5. Invoquer la promesse de longévité et dire non à la mort
Il y a une promesse de longévité dans le psaume 91 et ailleurs dans la Parole de Dieu pour tous ceux qui y croient.
14 Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai; je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. 15 Il fera appel à moi et je lui répondrai. Je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je l’honorerai. 16 Je le comblerai de longs jours et je lui ferai voir mon salut.
Rappelez-vous que celui dont il est question ici c’est celui qui demeure à l’abri du Très Haut, donc ouvert à chacun de nous. Ce n’est pas une promesse exclusive pour Moise ou David, ou Paul, etc. Le roi Ézéchias tenait à une longue vie. Informé par le prophète qu’il allait mourir, il s’est tourné vers Dieu pour demander de ne pas mourir. Il a plaidé sa cause et évoqué son utilité pour Dieu. Dieu a renvoyé le même prophète pour lui dire qu’il allait vivre. Son insistance pour vivre et servir Dieu sur la terre des vivants a payé. Faites comme lui. Décidez que vous allez vivre, vous ne mourrez pas.
Si vous ne Lui étiez pas utile avant, prenez une décision. « Seigneur, maintenant je vais t’être utile. Je n’ai pas encore accompli ma destinée, je n’ai pas encore fini ma course. » Saisissez-le par la foi. Dites: « Je vais achever ma course. Je ne mourrai pas avant l’heure, je vais accomplir ce pour lequel Dieu m’a mis sur la terre. Je n’ai pas fini mon travail. Ma mission est encore à accomplir. Il y a encore une génération à toucher avec l’Évangile, il y a encore une nation, des nations à toucher avec l’Évangile. Il y a encore des gens qui ont besoin de savoir que Jésus est Seigneur. Comment ça ? Non je ne mourrai pas. »
6. Prendre à cœur son rôle de sel et de lumière
Ayant établi notre position en Dieu, rassuré nos cœurs et pris la décision de vivre, nous devons nous tourner vers les autres. Tout moment de crise est une possibilité offerte aux chrétiens et à l’Église de servir Dieu en servant les gens affaiblis, terrifiés et perdus. Vous êtes l’agent de Dieu sur la terre et selon Jésus, la lumière du monde. Dans des temps obscurs comme ceux-ci, il convient de demander au Seigneur comment faire pour apporter une contribution positive.
Matthieu 5:13-16 Segond 21 (SG21) 13 »Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et piétiné par les hommes. 14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut pas être cachée, 15 et on n’allume pas non plus une lampe pour la mettre sous un seau, mais on la met sur son support et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 16 Que, de la même manière, votre lumière brille devant les hommes afin qu’ils voient votre belle manière d’agir et qu’ainsi ils célèbrent la gloire de votre Père céleste.
Et donc dans cette situation comment répondre?
Fonctionner comme la lumière du monde. Nous recevons l’assurance de notre protection dans le Seigneur, et nous allons vers les autres, nous allons vers la société, vers nos amis et nos voisins. Nous les encourageons, et nous prions pour eux. Aucun repli sur soi possible ni d’excès d’introspection. Faites ce que nous avons vu précédemment. Laissez le Seigneur vous réconforter, vous encourager, vous fortifier. Et maintenant, cherchez quelqu’un que vous allez encourager.
C’est une grande leçon que nous pouvons tirer de l’expérience de Luther lorsque la peste a ravagé sa ville de Wittenberg. Il a résisté aux appels de quitter la ville et se mettre en sécurité, or son épouse était enceinte. Il estimait qu’il avait un travail a faire auprès des personnes atteintes dans sa ville et a ouvert sa maison pour en accueillir beaucoup. C’était avant l’époque des grands hôpitaux publics et de la médecine moderne.
Selon lui, le chrétien a le devoir d’aimer et de prêter assistance. Il ne peut ignorer les gens qui ont besoin de son aide en se focalisant exclusivement sur sa propre sécurité. Avec le nouveau coronavirus, vous n’êtes pas autorisé à rendre visite aux gens, respectons les consignes, mais vous pouvez en prendre soin au loin comme nous avons vu.
En réalité, tout au long de l’histoire du christianisme, les chrétiens ont toujours été présents dans des moments de difficultés dans la société. L’Église a porté secours aux gens en difficulté. Ce n’est que dans notre génération, dans notre mentalité de « Bless me Jesus, bless me Jesus, où nous sommes ancrés dans la culture sinon le culte de la bénédiction personnelle, que nous ignorons le service que nous pouvons rendre à notre société.
Nous sommes censés être attentifs aux besoins des autres, être un exemple de sagesse, être une lumière, cette lumière qui brille devant les hommes afin qu’ils voient ‘votre belle manière d’agir ‘et qu’ainsi, ils célèbrent la gloire de votre Père céleste.’
Comment est-ce que nous devons réagir dans cette situation ?
7. Prier et jeûner
Il y a une photo du vice-président Pence des États-Unis, entouré de son équipe, tous courbés dans la prière, qui a fait l’objet de vives critiques de la part de quelques individus ignorants et arrogants, mais c’est une photo dont je me réjouis. Il avait invité son équipe à prier pour demander la sagesse de Dieu alors qu’ils s’apprêtaient à préparer la réponse à apporter au nouveau coronavirus.
Nul besoin de le dire, il est impératif que les chrétiens s’engagent dans la prière. L’heure est à la prière, au jeûne, et à la consécration. Nos paroles, nos commentaires, nos opinions, nos remarques ne vont rien changer à la situation. Ils ne feront qu’aggraver la tristesse des gens qui sont déjà affaiblis, et déstabiliser ceux qui se sentent perdus. Nous avons besoin de prier parce que nous croyons en un Dieu qui intervient. La parole de Dieu nous dit au Psaume 65 ; 2-3
« A toi, Ô Dieu, qui résides à Sion, va notre attente confiante, notre louange. Pour toi, nous accomplirons nos vœux. Toi qui écoutes la prière, tous les hommes viendront ».
Pour quoi prions-nous ?
Pour la sagesse pour les responsables des nations
Ils doivent prendre les décisions difficiles pour éviter la progression de la contagion. Non, nous ne pensons pas qu’il faut se moquer d’un responsable politique qui demande la sagesse de Dieu. Au contraire, nous devons prier pour les responsables de toutes les nations et demander au Seigneur de leur donner la sagesse pour prendre les décisions qui s’imposent
Proverbes 28 ; 26 « Celui qui a confiance en son propre cœur est stupide, mais celui qui marche dans la sagesse sera délivré.
Pour une percée scientifique – vaccin , traitement Covid-19
Nous prions aussi que le Seigneur souffle sa sagesse et donne le chemin à suivre à tous ceux qui travaillent sur une solution naturelle. Nous demandons qu’il accélère toutes les recherches scientifiques afin qu’il y ait des solutions naturelles, biologiques, et scientifiques, que les vaccins et traitements soient développés rapidement.
Une intervention miraculeuse de Dieu pour stopper le fléau du Covid-19
Ainsi nous demandons au Seigneur non seulement d’agir indirectement à travers les responsables, mais aussi d’agir miraculeusement pour stopper la peste. D’innombrables fois dans l’histoire de l’humanité, face à des menaces, des catastrophes, où le peuple de Dieu semblait désemparé, Dieu est intervenu miraculeusement en réponse à la prière. Ne pas prier, c’est manquer d’intelligence.
Exemple biblique frappant, la déroute de l’armée du puissant roi d’Assyrie, Sanchérib. Il avait montré sa force en écrasant précédemment le royaume du Nord, Israël. Et ensuite, il a ravagé les villes fortifiées de Juda, et, arrivé aux portes de Jérusalem, son général Rabshaké menaçait le roi Ézéchias et la ville entière. Le royaume était réduit à sa portion congrue. Les tentatives d’apaisement d’Ézéchias avaient échoué et Rabshaké lui a fait savoir qu’il était là par mandat divin. Ézéchias a fait appel au prophète Ésaïe qui a déclaré que l’homme ne tirera pas une flèche.
Effectivement Rabshaké a dû repartir, mais son roi a envoyé une lettre de menace a Ézéchias en lui faisant comprendre qu’aucun dieu jusque là n’a pu délivrer son peuple de ses mains. Ézéchias s’est précipité dans le temple et a imploré la grâce de Yahweh. Par la bouche du prophète, Ézéchias apprend que Dieu a répondu à sa prière. L’ennemi était aux portes, mais il ne triomphera pas et sera humilié par Dieu. Dans la nuit, l’ange de l’Éternel a abattu 185000 soldats assyriens. Sanchérib, le lendemain matin a vu les dégâts et est reparti d’où il était venu, humilié. Il a trouvé la mort aux mains de deux de ses fils. L’impensable était arrivé, Dieu a libéré son peuple d’un ennemi plus fort que lui.
Guérison des malades
Nous prions pour que Dieu dans sa miséricorde étende Sa main sur les personnes malades dans les hôpitaux et dans leurs maisons afin qu’il y ait un tsunami de guérisons. Nous prions pour que Dieu agisse de telle sorte à ce que le système immunitaire des gens puisse permettre une plus grande résistance.
8. Retrouver la révérence pour le Seigneur et cesser d’être intimidé par le monde.
Cette situation révèle notre humanité à tous et la supériorité de Dieu sur nous. Nous constatons que dans beaucoup d’endroits, l’Église est en perte de vitesse pas à cause d’une force extérieure, mais à cause d’une faiblesse intérieure. Notre faible niveau de spiritualité et notre haut niveau d’argumentations, de conflits nous ont affaiblis. Par conséquent dans l’Église, beaucoup renégocient leur conviction. Ils sont déboussolés, car ils cèdent à la pression aux critiques et attaques même au sein de l’Église. Les anti-charismatiques intimident les charismatiques, des guerres théologiques fusent de toutes parts.
Autre intimidation très néfaste, celle venant de l’extérieur. Les gens de notre génération semblent si forts, si sûrs d’eux-mêmes, si méprisants envers ceux qui ne veulent pas suivre leurs valeurs amorales. Beaucoup de chrétiens, de responsables d’églises ont capitulé. Mais quand nous sommes face à une situation comme celle-ci, nous sommes obligés de nous demander : « Mais, qui nous a intimidés? » Tous en ce moment paniquent, révèlent leurs insuffisances.
Ce nouveau coronavirus et son agression biologique invitent à une grande humilité et une prise de conscience sur le fait que nous ne sommes que des humains, nous ne sommes pas Dieu ; que nous nous sommes surestimés et sous-estimé nos faiblesses.
Un ami athée avait partagé une expérience où il s’était retrouvé dans une petite barque, sur un fleuve au milieu de la forêt amazonienne. Il s’était, disait-il, senti tout petit, en ajoutant « Finalement, nous ne sommes que peu de chose ».
L’Église doit de nouveau, retrouver l’audace. L’audace qui vient de la certitude que son Dieu est Dieu.
9. Retrouver la compassion pour les âmes et le mandat initial de l’Église
Plus que jamais, nous sommes confrontés à la nature éphémère de l’existence humaine et de la fragilité de l’être humain. Depuis le début de cette pandémie, des milliers de personnes sont décédées qui ne pensaient pas avoir rendez-vous avec la mort. Elle est intervenue subitement. Où sont-elles ? Difficile de savoir, mais la question devrait nous préoccuper.
L’urgence est à l’évangélisation. Et c’est notre responsabilité. Je mesure la différence entre l’Église évangélique aujourd’hui et lors de ma conversion. Elle est en perte de vitesse, non pas par manque de membres, tant s’en faut. Ce qui manque c’est des personnes préoccupées par les âmes et engagées pour le Seigneur. Même chez les anciens chrétiens c’est la même obsession avec soi-même et ses bénédictions.
Nous devons être sensibles aux interrogations des gens autour de nous qui prennent conscience de leur humanité et de leur besoin de Dieu. Et il y en aura de plus en plus. Il est essentiel que nous ne rations pas cette porte ouverte pour communiquer l’Évangile. Même confinés, nous pouvons utiliser les réseaux, non pas pour des commérages et des discussions infinies et combats théologiques, mais pour répondre aux questions de ceux qui cherchent.
Quand tout cela sera fini, je prie que l’Église en France, l’Église dans les nations, non seulement retrouve le jeûne et la prière, mais retrouve le zèle pour sa génération, retrouve le zèle pour gagner des âmes.
10. Respecter les consignes
Le mot de la fin serait à Luther qui même s’il est volontairement resté dans une ville atteinte par la peste alors qu’il aurait pu partir, ne préconise pas pour autant le laisser-aller. Il recommande à chacun de suivre les consignes données. Celui qui ne respecte pas les consignes et qui contamine quelqu’un d’autre se serait constitué en meurtrier. Et si quelqu’un se laisse contaminer par désinvolture, il aurait pratiquement commis un suicide.
Et il dit ceci : « Il y a des gens qui pensent que oui, parce que nous avons la foi, nous ne faisons rien. C’est comme si vous voyiez une maison en train de brûler et vous ne faites rien, vous dites que Dieu va intervenir. »
Donc, il dit ceci : désinfectez votre maison, vos rues. Comportez-vous comme un homme, une femme qui veut aider une ville qui est en flammes.
Par-dessus tout, prions pour une intervention de Dieu. Elle viendra de manière soudaine et surprenante. Les vallées seront remplies d’eau comme au temps des rois. Les trois rois – Judah, Israël, Edom, partis en guerre ensemble, sont épuisés après 7 jours de marche et cherchent à savoir ce que l’Éternel leur dirait. Le prophète Élisée sous inspiration divine annonce une chose surprenante :
«Vous ne verrez pas de vent, vous ne verrez pas de pluie, mais les vallées seront remplies d’eau ».
Ça va venir d’où ? De Dieu. Faisons-lui confiance.
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