Il y a un processus par lequel nous acquérons des vertus divines dont la fidélité qui fait l’objet de notre méditation depuis plusieurs semaines. Il ne suffit pas de savoir qu’il nous la faut, d’écouter un message à ce sujet, il y a des actions précises à engager qui vont aboutir inéluctablement à la transformation. Ci-dessous les trois premiers points à prendre en considération.
La conscience d’être en mission sur la terre
La première chose lorsque l’on veut engager le processus, c’est développer la conscience d’être en mission sur la terre, que la vie chrétienne est une mission, pas une entreprise de consommation. Ce n’est pas un processus d’accumulation de biens personnels et de consommation, même si c’est ainsi que beaucoup la voient et la vivent.
Nous consommons les biens divins qui doivent être renouvelés chaque jour. Et à chaque fois que nous nous heurtons à des difficultés, nous nous retournons vers nos fournisseurs divins pour nous plaindre du retard dans l’approvisionnement, ou même de la rupture de l’approvisionnement. Parfois nous écrivons des lettres de protestation. Et parfois nous décidons d’une rupture de contrat. Si c’est comme ça, je ne vais plus à l’église. Si c’est comme ça, je ne veux plus servir. Si c’est comme ça, je vais arriver en retard. Nous avons toujours une pénalité que nous imposons à notre fournisseur divin pour ce que nous considérons comme Son manque de constance dans l’approvisionnement des biens divins dans nos vies. Mais c’est une erreur une grande erreur.
Réfléchissez à la dernière fois que vous fussiez vexé, irrité parce que vous avez eu un problème ou parce que quelque chose ne s’est pas produit quand vous le vouliez dans votre vie. L’être humain, depuis la chute, est fondamentalement égoïste et veut et pense que le monde entier tourne autour de lui. Le désir de se faire servir est en tous.
Pour beaucoup, nous sommes nés de nouveau et Dieu est vraiment béni d’avoir des gens comme nous. On se donne la peine d’aller à l’église, à la prière, donc Dieu nous doit quelque chose. Et il doit faire parce que c’est Son métier de faire. Puisque Son métier c’est Dieu, son métier c’est de pourvoir, donc Il doit le faire, quelles que soient les circonstances. C’est un fonctionnement de consommateurs. Nous ne sommes pas censés être des consommateurs.
Dans ce royaume, nous sommes des gens que Dieu dans Sa miséricorde a sauvés. Nous sommes des gens à qui il a fait un très grand bien. Vous pouvez imaginer le plus grand besoin que vous avez dans la vie, ce que Dieu a fait pour vous est infiniment au-delà de ce besoin. Ce qui veut dire que nous restons débiteurs à vie.
Si le monde entier devait s’écouler sur votre tête aujourd’hui, si on devait vous voler tout ce que vous possédez, si vous deviez perdre tout ce que vous avez, y compris la santé, dans votre positionnement vis-à-vis du Seigneur, vous devez toujours être dans les actions de grâce. Pourquoi ? Parce que ce qu’Il vous a donné est beaucoup plus grand que tout ce que vous avez perdu.
Nos actions traduisent nos réelles convictions et malheureusement, la grande majorité des chrétiens ne croient pas ce que Dieu dit. Ils ont une autre conception de la vie que celle que Dieu a de leur vie. Beaucoup de nos problèmes sont dus au fait que nous avons une conception de l’existence humaine qui est aux antipodes de ce que Dieu pense. Ainsi, les gens rechignent à faire des choses qui pourtant sont nécessaires dans le service de Dieu parce qu’ils ont un fonctionnement de consommateur plutôt que de missionnaire. Ils ont un comportement de propriétaire et non d’intendant. Ils contrôlent tout dans leurs vies et ne laissent aucune place au Seigneur.
On développe cette conscience quand on porte ses pensées sur Jésus. Vous ne pouvez pas méditer longuement sur le mandat de Jésus d’aller faire des nations des disciples, le porter en prière en continu devant le Seigneur en demandant la révélation, sans que vous soyez habités par la conscience d’être en mission sur la terre. On comprend que notre rôle n’est pas d’aller à l’église pour être bénis et ensuite vivre sa vie.
On prend conscience que l’on n’est pas ici simplement pour obtenir le maximum de Dieu, pour prendre plaisir à la bonté de Dieu, mais pour participer à lui rendre la louange par son existence, et faire avancer son royaume. Chaque chrétien est un serviteur qui est mandaté par Dieu pour agir pour Son royaume.
Et ce n’est pas facultatif.
Et vous ne connaissez pas la fidélité de quelqu’un jusqu’à ce qu’il ait reçu la réponse à ces à ces prières et que tout d’un coup il est il est au large de même vous ne connaissez la fidélité de quelqu’un jusqu’à ce qu’il soit vraiment dans la souffrance à cause de Jésus, pas à cause de ses propres péchés, mais à cause de Jésus les deux hommes tu donc qu’est-ce que nous voyons ici ? Jésus dit vous êtes celle de la terre le sel de la terre c’est un vous avez quelque chose que vous êtes censé apporter au monde.
Mais Jésus dit aussi, mais le sel quand il perd sa saveur il n’est plus bon à rien. En d’autres termes nous sommes celle de la terre, mais il est possible pour un chrétien de devenir bon à rien.
Il vous a équipé pour apporter quelque chose, pour apporter la vie de Dieu, pour apporter la parole de Dieu, pour apporter la guérison, pour apporter la paix, pour apporter la joie, pour apporter la transformation, il vous a équipé pour que vous apportiez quelque chose dans la vie de quelqu’un.
La conscience de la valeur de la fidélité
La deuxième chose dans ce processus d’acquisition de la vertu de la fidélité, c’est la nécessité de prendre conscience de la valeur de la fidélité. Et comment est-ce que vous connaissez la valeur de la fidélité ? D’abord en consultant ce que Dieu en dit. La question premier à se poser c’est.
- quelles sont les pensées de Dieu en la matière, ensuite
- quels sont les bénéfices de l’acquisition de la vertu de la fidélité et
- Quels sont les dangers de la non-acquisition de cette vertu ?
Quelles sont les pensées de Dieu?
Pour savoir où en sont les gens, je demande qu’ils me donnent plusieurs versets en la matière, et généralement, ils ne sont pas capables de le faire. J’ai fait la même chose lors de cet enseignement, personne n’a affirmé pouvoir fournir les trois versets demandés. Si l’on ne sait pas ce que Dieu en dit, on est encore loin de connaître la valeur de la fidélité et l’on risque de passer à côté du travail en profondeur nécessaire. Ce qui veut dire que la tentation pour être infidèle va continuer à vous habiter, et parfois même dominer sur vous.
Ce qui devrait devenir seconde nature va rester forcé, difficile à pérenniser. Toute vertu chrétienne que nous voulons acquérir demande une application systématique de la Parole de Dieu à sa vie. Et c’est faute de cela que beaucoup ne sont pas transformés. Ils se satisfont d’avoir entendu un message.
Lorsque l’on s’y applique, il suffit de quelques jours pour constater que Dieu va commencer à vous montrer ce qu’Il pense de la fidélité en illuminant les versets que vous avez médités ; mais aussi Il va vous montrer votre vie, où vous avez été infidèle ; des choses auxquelles vous n’auriez jamais pensé. Si vous entendez un message et que le Saint-Esprit ne vous a pas encore révélé quelque chose vous concernant, vous n’avez pas encore saisi ce message. Il n’a encore rien changé en vous. Si le Saint-Esprit ne vous a pas interpellé sur tel domaine de votre vie, soit pour vous féliciter comme un bon et fidèle serviteur, soit pour vous montrer qu’il y a des choses à revoir, le travail n’est pas complet.
Quelles sont les bénéfices
Il convient de connaître les bénéfices. Une fois les disciples ont interrogé Jésus sur le fait qu’ils ont tout quitté pour Le suivre, une façon de demander quel sort leur serait réservé. L’infidélité des chrétiens tient parfois du fait qu’ils ne savent pas que Dieu récompense la fidélité. Ils sont focalisés sur la difficulté momentanée et perdent de vue la ligne d’arrivée. Ils ne voient pas que le maître un jour va leur dire ‘bon et fidèle serviteur.’
Qu’est-ce qui se passe lorsque nous sommes fidèles ?
Jésus affirme que ceux qui sont fidèles dans ce qui est à autrui recevront ce qui est à eux ; que ceux qui sont fidèles dans les finances recevront les richesses véritables.
Lorsque nous sommes fidèles, nous recevons la validation divine, nous recevons l’approbation divine. Nous recevons encore plus d’autorité. Nous recevons encore plus de puissance. Et nous recevons aussi des récompenses éternelles.
Connaître les dangers
Non seulement beaucoup ignorent les avantages de la fidélité, ils ne sont pas conscients non plus des dangers de l’infidélité. Ils estiment qu’ils ont le loisir de ne pas être fidèles dans la prière, dans la communion fraternelle, que ce n’est pas grave. Ils ne vont pas être fidèles dans le service, car pour eux, ce n’est pas grave. Mais selon Jésus, il n’en est pas ainsi.
Quels sont les dangers de l’infidélité ?
- Selon la parabole des talents, il y a une dépossession qui va se produire. Non seulement des grâces nouvelles ne viendront pas sur la personne, mais même ce qu’on a sera enlevé et donné à quelqu’un d’autre.
- Ils sont désapprouvés par le Seigneur, ils subissent la condamnation.
- Ils sont dépouillés de tout.
Portez vos pensées sur ces choses. Cela va développer une conscience en nous de la valeur que Dieu attache à des choses. Certains ne voient pas cela comme les pensées de Dieu, mais juste un enseignement donné à l’église qu’ils s’estiment en droit d’ignorer. Faute de méditation, on finit par relativiser ce que l’on a entendu. Nous ne sommes pas en train de parler de changer notre comportement. Nous sommes en train de parler de changer ce que nous croyons à l’intérieur. L’on peut changer provisoirement son comportement, mais dès qu’une contrainte surgit, en retourne à l’ancienne manière de faire sans hésiter un instant. Il n’y a pas eu de construction à l’intérieur de nous, qui nous astreint à une certaine manière d’être et de faire.
Développer la conscience de la valeur que Dieu lui-même attache à ces choses est donc indispensable. L’enseignement donné doit devenir pour vous une révélation de cœur du père. Et quand c’est le cas, vous-même vous allez crier Père, change-moi. Vous allez traiter l’infidélité comme un ennemi, un ennemi plutôt qu’en allié de votre bien-être parce que c’est ce que c’est. Quand vous voyez comme Dieu voit, vous voyez l’infidélité comme au grand danger pour votre vie, pas une solution.
Considérer ceux qui nous ont précédés
Et le troisième point pour engager le processus d’acquisition de la vertu de la fidélité, c’est de considérer ceux qui nous ont précédés, et de voir le résultat de leur foi. Nous constatons dans la parole de Dieu, qu’aucun de ceux qui ont été fidèles envers Dieu n’a mal fini, y compris ceux qui sont morts pour leur foi.
Étienne par exemple a été lapidé. Et il a eu une révélation de Jésus. Les cieux se sont ouverts et il a vu Jésus au ciel debout. Il a fait une expérience époustouflante de la gloire de Dieu. Nous aurions été malheureux parce que nous voyons la mort comme la fin, comme une défaite. Cette vie n’est que l’antichambre de l’éternité. La mort n’est que le commencement d’une autre vie. À défaut d’avoir cette conscience, nous allons esquiver tout ce qui nous semble compliqué ici sur terre. Non, il y a des choses qui sont difficiles pour vous sur terre, mais qui vont vous obtenir une couronne de gloire. Étienne a été lapidé, mais ce n’était pas un échec. Il est mort dans la gloire.
Considérons Rébecca. C’est sa fidélité dans le service qui l’a fait rencontrer le serviteur d’Abraham et obtenu sa faveur. Ce n’est par quarante jours de jeune qu’elle a eu son mari, mais par l’humilité et le service. Pendant qu’elle servait, Dieu a agi en sa faveur.
Considérons David. Il a été fidèle seul en s’occupant des brebis. Et dans ce temps de fidélité, il a acquis des connaissances. Il a développé sa relation avec Dieu dans l’obscurité. Et s’est qualifié pour affronter et vaincre le géant et devenir célèbre en Israël.
L’apôtre Paul est un autre à considérer. Il a affirmé que grâce à l’aide de Dieu, il a continué jusqu’à ce jour. Il nous est donné à tous de continuer et ne jamais perdre pied, capituler ou abandonner.
Considérons Joseph. Il avait une conscience aigüe de la valeur de la fidélité. Il a su repousser l’épouse de Potiphar, car il tenait à rester fidèle envers Dieu. Et jeté en prison en dépit de son innocence, il est resté fidèle pour servir. Imaginez ce Joseph avait dit en prison, je n’interprète plus de rêves, je démissionne. Il aurait fermé sa destinée par ce refus, car c’est ce don que Dieu comptait utiliser pour le libérer et l’élever. Il n’est pas devenu Premier ministre d’Égypte juste parce que Dieu l’aimait, mais parce qu’il servait.
Combien de gens ont été retardés dans leur destinée, les gens pourtant appelés par Dieu, aimés par Dieu, choyés par Dieu, parce qu’ils n’ont pas été fidèles ?
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