A la recherche du Dieu perdu.

Il me semble que dans la mesure ou Dieu est Dieu, c’est parfaitement raisonnable et légitime de Sa part  de s’attendre à ce que nous Le croyions Lui, quitte pour ce faire à refuser de croire tout autre. Car Il sait tout ; et c’est peut-être le concept d’un Dieu qui connait toute chose que nous avons du mal à saisir. Ou peut-être faut-il regarder plus loin, il se peut que toute la personnalité de Dieu reste un mystère pour notre génération. Est-il possible de tout savoir sur Dieu ? Assurément non, sinon Il ne serait plus infini.

Toutefois il nous est possible d’en savoir et d’en connaître plus que ce que nous imaginons. Dieu aime se révéler et se faire découvrir. Il nous a donné la Bible. A plusieurs reprises Il a demandé aux hommes d’écrire ce qu’Il leur disait. Pourquoi ? Afin que nous puissions y revenir encore et encore pour en découvrir davantage sur Dieu. Or nous en savons si peu. C’est décidément un mal qui ronge notre génération, que cette faible méditation sur la Personne de Dieu. Par conséquent, nous connaissons les mots, nous pouvons répéter les attributs, mais dans quelle mesure est-ce que cela ait pénétré notre être et transformé notre perspective de Dieu ?

Dieu désire être le centre de notre attention, Il désire que nous pensions, méditions, parlions, discutions de sa Personne. C’est ce faisant que notre vision de Lui devient de plus en plus claire, et nette. C’est ce faisant que les merveilles de Christ deviennent véritablement merveilleuses à nos yeux. C’est ce faisant que nous sommes pénétrés de la réalité de Dieu et nous pouvons comprendre que lorsque Dieu a dit une chose, elle ne peut être autrement, compte tenu de ce qu’Il est ; et c’est ce faisant que nous arrivons à considérer parfaitement raisonnable que Dieu attende de nous confiance et obéissance à Son égard.

De nos jours, la connaissance de Dieu devient une denrée de plus en plus rare, et dans certains milieux chrétiens on se méfie de la passion débordante pour Dieu qui serait nuisible au bienêtre. Personnellement, j’appelle de mes  voeux des temps de rencontres entre chrétiens ou, et pourquoi pas, entre serviteurs de Dieu passés à parler, non pas de leurs bénédictions, ni de leurs ministères, ni du nombre de leurs fidèles, ni de leurs conférences ou derniers enseignements en vente, mais à parler de Dieu, à s’extasier de Sa Personne, à méditer Ses attributs,  a évoquer Sa gloire, et à se prosterner dans l’émerveillement qui en résulte.

Bizarre? Nullement. C’est le chemin qu’ont emprunté les anciens. Mais nous, affairés que nous sommes à sauver le monde pour Jésus, la conversation et la méditation au sujet de Jésus nous paraissent souvent comme une perte de temps aussi gênante que peu commode. Ainsi nous nous desséchons éloignés de la vigne, et devenons incapables d’éprouver cette joie on ne peut plus profonde née de la simple méditation sur la beauté du Christ. Et nous courons le risque de précéder en enfer ceux que nous consacrons nos vies à l’en sauver.

Selah.

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1 réflexion sur “A la recherche du Dieu perdu.”

  1. J’aime beaucoup le passage où tu dis:”De nos jours, la connaissance de Dieu devient une denrée de plus en plus rare, et dans certains milieux chrétiens on se méfie de la passion débordante pour Dieu qui serait nuisible au bienêtre. Personnellement, j’appelle de mes voeux des temps de rencontres entre chrétiens ou, et pourquoi pas, entre serviteurs de Dieu passés à parler, non pas de leurs bénédictions, ni de leurs ministères, ni du nombre de leurs fidèles, ni de leurs conférences ou derniers enseignements en vente, mais à parler de Dieu, à s’extasier de Sa Personne, à méditer Ses attributs, a évoquer Sa gloire, et à se prosterner dans l’émerveillement qui en résulte.”, c’est ça la véritable adoration, celle qui résulte de la révélation de Sa parole.
    Que Dieu change mes sujets de conversation car il est vrai que je parle souvent de ce qu’il a fait et de ce qu’il fait dans ma vie, de l’église, d’enseignements, mais Il mérite que je médite sur Lui, que je sois seule ou accompagnée de mes frères et soeurs. Tout ce qu’il compte c’est le connaître, comme disait Paul.

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