CE JESUS

En entrant dans la nouvelle année j’ai écrit un article sur la nécessité de savoir qui est Jésus. Je n’imaginais pas ce que Dieu me préparait. Nous avons démarré l’année avec une série de plans de lecture biblique (téléchargeables ici). Un de nos groupes, celui du Cours de Disciples fait la lecture de tout le Nouveau Testament en un mois, une expérience réellement fascinante. On n’imagine pas à quel point la lecture de la Bible est aisée et rapide lorsque l’on s’y met sérieusement.

Je passais donc beaucoup de temps plongée dans les évangiles et un soir, alors que je méditais la parole de Dieu, en me préparant pour le message du lendemain, tout d’un coup, j’ai été conscient de l’action du Saint Esprit sur moi. C’était comme si l’on m’avait soudain ouvert les yeux et illuminé les yeux de mon cœur, comme disent les Écritures et j’ai vu Jésus. Non pas physiquement, mais dans mon esprit j’ai reçu une profonde vision de Sa Personne, Sa Nature, Son caractère, la qualité de Sa vie et Son cœur envers les gens.

J’ai vu son abnégation, Son amour, Sa compassion extraordinaire, le don constant qu’Il a fait de Lui-même. J’ai vu la bonté qui le caractérisait; je l’ai vu intervenir dans la détresse des gens, enlever leur désespoir, s’impliquer dans des situations on ne peut plus désespérées; et à chaque instant, Il apportait de l’aide.

Toute sa vie durant, Il aidait les gens, Il les enseignait, les encourageait, les libérait; et la véracité de ce verset s’est imposée à moi ‘Dieu a oint Jésus de *Nazareth en répandant sur lui la puissance du Saint-Esprit. Celui-ci a parcouru le pays en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui.” Actes 10.38. Profondément émue j’ai posé ma tête sur ma Bible et j’ai pleuré; et cela a duré toute la nuit; je m’endormais, me réveillais, priais, pleurais, adorais Jésus, émue et reconnaissante. Finalement le matin ayant retrouvé le calme, je suis partie annoncer l’évangile, heureuse.

Pendant la louange Dieu me met à cœur un passage qui apparemment n’avait rien à voir avec le message préparé. C’est l’histoire de l’homme qui était parti recevoir un royaume en laissant des sommes d’argent à ses serviteurs en les chargeant de les faire valoir jusqu’à son retour. Ma traduction anglaise le présente ainsi ‘Do business till I come’. Ils ont reçu l’ordre de gérez les affaires du maître, faire prospérer son entreprise jusqu’à Son retour.

Cette réalité merveilleuse qu’est Jésus, la vie qu’Il a vécue sur la terre, le bien qu’Il a fait, guérissant les gens, leur apportant la restauration, les sortant du désespoir, est censé être continué par Son église; agissant exactement comme Lui, de façon entière et désintéressée. Nous savons pourtant ces choses mais il me semble que à moins d’être réellement connecté au cœur de Jésus et de comprendre la profondeur de la bonté de Jésus, nous ne pouvons faire pleinement l’œuvre de Jésus.

Ce jour là en commençant le message j’ai partagé un peu de cette expérience et la parole que le Seigneur avait mise dans mon cœur et j’ai encouragé le peuple de Dieu à consacrer leurs vies à s’occuper des affaires du Maître jusqu’à Son retour. (Ecoutez le ici). La vie a son lot d’occupations et parfois l’on peut se retrouver le temps et l’énergie happé par la vie de tous les jours en étant tellement centrés sur soi que l’on oublie l’injonction du Maître de s’occuper de Ses affaires, des affaires du royaume de Dieu; aimer et communiquer la vie aux gens et leur faire du bien.

En priant ce matin, une chose m’est devenue apparente, j’ai trouvé ce que j’aimerais voir figurer dans mon épitaphe; Je ne veux pas qu’il soit dit que j’ai écrit beaucoup de livres, ni prêché dans le monde entier; je ne veux pas qu’il soit dit que j’étais quelqu’un de très populaire, amie des grands de ce monde; je ne veux pas que mention soit faite de mon statut social, non; je veux qu’il soit dit de moi, comme de Jésus, que j’allais partout faisant du bien, en faisant sortir les gens des circonstances désespérées et de celle la plus désespérée de toutes, la séparation d’avec Dieu.

Shalom!