Besoin de voir.

Vendredi soir à la réunion de prière, alors que nous adorions Le Seigneur sur un chant simplei, ‘nous adorons ta majesté’, poussée à terre, prosternée, je ne voyais qu’une chose, l’immense pureté de Dieu;  la clarté, la lumière en Lui, la séparation avec tout ce qui est impur. Et je me suis mise à sangloter et à Lui demander de nous purifier et nous rendre saints, comme Lui. Je m’entendais dire, ‘holy, holy, holy’, submergée par la conscience de ce qu’on appelle Sa sainteté et que l’on comprend si peu.

La grâce nous donne accès à un Dieu saint, mais n’efface pas la nécessité de sainteté. C’est une porte ouverte qui nous est donnée pour que nous commencions à nous laisser transformer. Nous pouvons certes nous arreter là, beaucoup le font à leur dépens, beaucoup reçoivent le salut par grâce et continuent à vivre sans la crainte de Dieu. Une plus grande conscience de Dieu, de Sa nature nous poussera à détester, à voir la gravité, et à renoncer à ce qui pour l’instant nous semble acceptable ; elle nous permettra de voir la séparation ainsi engendrée entre nous et Dieu. Nous avons besoin de voir.

Il est un lieu dans la prière ou vous pouvez être tellement imprégné de Dieu que la peur s’empare de vous, et vous réclamez miséricorde. On m’a toujours dit qu’on n’a plus à avoir peur de Dieu, j’en conviens parfaitement, mais il est également vrai que de temps en temps on peut avoir une vision tellement forte de Lui que cela nous effraie. Et peut-être que c’est ce qu’il nous faut car pour la plupart notre conscience est assombrie. Nous avons parfois besoin d’être secoués, comme l’a été Esaie..

Lorsque Esaie a eu une vision de Dieu, de Sa majesté, Sa gloire et Sa sainteté, sa réaction à été « Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées. » Il en était fortement impressionné au point de prendre conscience de ses propres insuffisances. Quand à nous, nous n’avons pas froid aux yeux, nous réclamons la gloire de Dieu sur nos mains impures. Essaie savait que ces deux choses étaient incompatibles.

Job a vécu la même chose, disant à Dieu Job 42:5-6 Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon oeil t’a vu: (6) C’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre. » Et la fin pour Job, restauration, guérison, renouvellement, au-delà de tout ce qu’il avait connu. Si nous n’avons jamais eu horreur de nous-mêmes et de nos actions, c’est que nous n’avons jamais ‘vu’ Dieu. Oh que Dieu fasse nous donne de voir ce qui nous poussera à la repentance.

Shalom !

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