Mon nouveau livre est revenu du relecteur avec un commentaire ajouté à la phrase ci-dessous où j’avais fait une allusion à ma conversion. Elle demandait et insistait sur le fait que l’allusion ne suffisait pas, je devais raconter ma recherche et ma conversion parce que cela pouvait intéresser le lecteur. J’ai donc raconté l’histoire ci-dessous qui est tirée de mon nouveau livre Grand Dieu basé sur le psaume 111. C’est un extrait du chapitre sur la véracité de Dieu.
Début de l’extrait
La vérité a toujours été d’une importance capitale pour moi et c’est le moyen par lequel je suis venu à la fois. La question de du caractère absolu de la vérité et ce en quoi consiste cette vérité m’a littéralement dévoré. J’aurais voulu qu’il y ait une multiplicité de visions du monde, de positions et de possibilités les unes tout aussi valables que les autres. Mais il me semblait évident que si la vérité devait exister, de par sa nature elle serait absolue. Je ne craignais ni la mort, ni l’enfer, ni la condamnation éternelle, ni la misère dans la vie. Je ne cherchais pas non plus de l’aide émotionnel ou physique. Je voulais juste connaître la vérité.
Je ne craignais ni la mort, ni l'enfer, ni la condamnation éternelle, ni la misère dans la vie. Je ne cherchais pas non plus de l'aide émotionnel ou physique. Je voulais juste connaître la vérité. Share on XEt cette recherche de la vérité m’a conduite à examiner différentes propositions de vérité, y compris les affirmations du Christ à Son propre sujet. Je cherchais la réponse à une question simple : « laquelle d’entre elles est la vérité? » Et par la miséricorde de Dieu la conviction de Jésus comme seule vérité a été puissamment communiquée à mon cœur. Cette conviction a conditionné et déterminé mes choix et ma vision du monde depuis.
En réalité, tout a commencé de façon assez innocente avec une simple question dans mon cœur. La pensée était celle-ci. Si Dieu existe, ce serait vraiment stupide de ne pas Le connaître, et d’autres méditations de ce genre. J’ai décidé de passer par le rite de la ‘confirmation’ dans l’Église anglicane, certaine que cela me permettrait d’en savoir plus sur Jésus. Je suis effectivement passée par la confirmation, mais à la fin, je n’étais pas plus avancé pour autant dans ma recherche. Je n’étais pas plus croyante qu’avant.
Les questions et la recherche ont continué pendant plusieurs années. Les chrétiens bien entendu ne rataient aucune opportunité pour me prêcher l’Évangile. C’était l’époque où vous pouviez difficilement rencontrer un chrétien né de nouveau sans qu’il essaie de vous convertir. Mais j’étais extrêmement résistante, profondément sceptique au sujet de christianisme et fondamentalement méprisante envers le. Pentecôtisme. Quant à l’Église traditionnelle où j’ai grandi, ils jouissaient d’une crédibilité zéro me concernant.
Mais le cri ardent pour savoir à continué. J’ai étudié différentes propositions de vérité et différentes visions du monde. Les conflits inhérents entre elles étaient tels que je ne pouvais pas en toute honnêteté intellectuelle les épouser toutes où faire comme si cela n’avait pas d’importance. Ce cri pour connaître la vérité est resté et quelques années plus tard, il m’a poussé à la lecture du Nouveau Testament. J’ai fait une petite prière sans révérence à Dieu. En réalité, on peut difficilement appeler cela une prière.
J’ai juste demandé que, s’Il était bien là, qu’Il se révèle, et si ce Jésus était tel que la Bible le décrivait, qu’Il me permette de le voir clairement. Donc j’ai lu le Nouveau Testament. À un moment donné, en cours de route, mes yeux étaient ouverts sur la vérité. Et la réalité et la véracité de Jésus furent établies à l’intérieur de moi. Je croyais, point. Comme Pierre, ce n’est ni la chair ni le sang qui m’avait révélé cela, mais l’Esprit de Dieu. Une conviction oh combien profonde de la divinité du Christ s’est installée à l’intérieur de moi. Je savais ce que j’avais à faire. Je me suis agenouillée à côté de mon lit, j’ai donné ma vie à Jésus et je me suis engagée à Le suivre. Ensuite, j’ai continué ma lecture, toujours en me tenant bien éloignée du christianisme organisé.
Je croyais, point. Comme Pierre, ce n'est ni la chair ni le sang qui m'avait révélé cela, c'est l'Esprit de Dieu. Une conviction oh combien profonde de la divinité du Christ s'est installée à l'intérieur de moi. Share on XJe dévorais les écritures, j’étais insatiable et Jésus à devenir très réel pour moi. Je savais que j’avais rencontré Dieu et ma vie en a été transformée. Mais j’avais des questions, beaucoup de questions. Oui, Jésus était bien le chemin, mais alors qu’en était-il de… beaucoup de questions. Ensuite, il y a des questions de style de vie, de perspectives sur la vie. Jésus semblait vouloir contrôler ma vie et s’opposer aux choses qui me semblaient si importantes auparavant.
Mais, peu à peu, le Saint-Esprit m’a donné la compréhension et la clarté, et les forteresses mentales ont été progressivement démantelées. Voici la version courte. Il y a tellement de tributaires à ce fleuve, et avant et après ma conversion, beaucoup plus que ce que je peux raconter ici. Je reste éternellement reconnaissante pour l’œuvre de Saint-Esprit qui a révélé le Fils dans mon cœur..
Ainsi chaque fois qu’il est question de la vérité de Dieu, de la véracité de Son œuvre et de Sa Parole, cela évoque toujours ces souvenirs de cette recherche de vérité. Quelle joie que le Saint-Esprit m’ait aidé à naviguer cette saison et qu’Il m’ait donné une solide conviction quant à la véracité des Écritures et de la révélation de Dieu en Christ. Le chrétien doit épouser pleinement la Parole et les voies de Dieu comme vérité. Sinon, il peut facilement se perdre dans la multiplicité de propositions spirituelles qui nous sont présentées aujourd’hui. La vérité de Dieu est indépendante de l’opinion des humains et est fonction de Son omniscience et Son omnipotence. Elle n’est pas toujours acceptable pour l’homme non plus.
La vérité de Dieu est indépendante de l’opinion des humains. Article : Comment j'ai cherché la vérité et rencontré Jésus. Share on XFin de l’extrait.
Un leader chrétien m’avait dit une fois que parfois on se demande si tout ceci est bien vrai. J’étais beaucoup plus jeune dans la foi à l’époque et j’avoue que ces propos m’avaient choquée. Cela était dû peut-être au fait que ma recherche de la vérité a été tellement intentionnelle et prolongée, relativement, que mes convictions étaient très enracinées. Au fil des ans, j’ai gagné en compassion et je comprends que les circonstances de la vie peuvent déstabiliser et introduire le doute.
Fort heureusement, le Saint-Esprit m’a permis de non seulement maintenir, mais aussi renforcer les convictions de mes débuts dans la foi. Une communion profonde et continue avec le Saint-Esprit et une méditation assidue de la Parole de Dieu établissent une ancre dans l’âme. Quel grand besoin nous en avons aujourd’hui, car nous vivons dans des temps périlleux et moralement et spirituellement !
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