Nous venons de terminer la lecture de l’évangile de Jean que nous avons entamé au début de notre jeûne de 21 jours. Force est de constater que ceux qui pensent beaucoup de bien de Jésus en tant que grand enseignant, homme de coeur rempli d’amour, mais refusent ne serait-ce qu’un instant de considérer la possibilité de sa divinité n’ont manifestement jamais pénétré au coeur de ce précieux évangile. Mais que dire de ceux qui sont censés le croire? Que dire de notre propension à nous laisser facilement intimider par le culte de la relativité et le refus de l’absolu que représente le Christ?
Comment les chrétiens peuvent-ils croire ce qu’ils disent croire et ne pas oser le dire? Que dire de ceux qui auraient trouvé la perle de grande valeur mais se contentent d’admirer les babioles puisque tout le monde en porte et les perles ne sont plus à la mode?
Le prosélytisme, le mot qui fait peur, et qui enferme le chrétien moyen dans un mutisme et une indifférence honteuse face à ceux qui auraient bien besoin que quelqu’un dise qu’il y a un sens à la vie, il y a plus que le matériel et l’immédiat, Dieu, Christ, foi = réalité.
Depuis un an je suis de plus en plus peiné par ce que je vois comme l’expression quotidienne de la foi qui ne consiste plus à aller et annoncer la bonne nouvelle à toute les nations, mais à acquérir le maximum de confort pour soi. Comment sommes nous arrivés là?
Je reviens en arrière sur le blog et me voici au premier article qui vient m’édifier sur notre cours “Racine” Qui est Jésus?, et qui vient faire résonner en moi l’enseignement “Christ, Dieu?”.
Merci Seigneur et merci Pasteur pour cette bénédiction