Combien de fois un passage que vous semblez avoir connu toute votre vie et que vous lisez depuis de longues années tout d’un coup prend un autre sens pour vous? C’est ce qui nous est arrivé avec le psaume 23 que nous sommes en train d’examiner en ce moment à l’église. Il y a quelques semaines alors que nous arrivions vers la fin de la série Anagkazo, (si vous ne l’avez pas vu, allez regarder sur notre site web) je commençais comme d’habitude à demander au Seigneur dans quel sens nous devions aller par la suite. J’aime enseigner la parole de Dieu et ce ne sont pas les sujets qui manquent, mais il est important d’avoir la Parole de Dieu pour cet instant et pour ce peuple.
C’est aussi pour cela que j’insiste toujours auprès des chrétiens sur le fait qu’ils doivent manger d’abord la nourriture qui est préparée chez eux, dans leur Eglise avant de regarder ailleurs. Ce qui est préparé pour vous à la maison a été concocté exprès pour vous. Vous n’êtes pas juste en train de partager le repas des autres. Le Seigneur nous a conduits donc dans le psaume 2. C’était pour moi une certaine surprise même si j’avais pensé à un moment donné évoquer quelques psaumes clés, mais je ne m’attendais vraiment pas du tout à cette direction. Aujourd’hui je remercie le Seigneur pour Son immense amour.
Ce projet est immense, il est géant, il est extraordinaire et puissant au-delà de toute notre imagination. David, de son expérience de berger puise cette métaphore pour décrire Dieu. Il veut s’exprimer au sujet de la personne de Dieu et de la relation qu’il entretient avec Lui. Pour ce faire on l’imagine chercher des adjectifs, chercher des descriptifs et finir par tomber sur celui-ci. L’Éternel est mon berger, évidemment nous ne sommes pas indifférents au fait qu’il utilise le nom personnel de Dieu, et j’en parle plus longuement dans l’enseignement. Nous sommes frappés par le ton très personnel de ce psaume et du rôle qui est attribué à Dieu et c’est le centre de toute notre attention.
Le berger, c’est celui qui a une responsabilité immense, celle de veiller sur son troupeau. Il a en face des brebis qui sont totalement dépendantes de lui. Elles ne peuvent même pas se nourrir sans lui. Elles ne peuvent pas s’orienter, les brebis sont connues pour manquer de sens d’orientation. Elles se perdent facilement et elles ne savent pas retrouver leur chemin. Alors qu’un chien peut retrouver son propriétaire, la brebis, elle, a besoin du berger pour tout. Et nous voyons aussi le rôle du berger, absolument extraordinaire parce que le berger s’occupe de tout pour ses brebis. Il leur donne à manger, il les guide, il veille en continu.
Dans le monde de la Bible, le berger pouvait s’éloigner de sa maison pendant des jours et des semaines en restant proche de son troupeau. Encore aujourd’hui certains bergers vont rester auprès du troupeau au loin alors que d’autres rentrent au village avec les troupeaux le soir. Toujours est-il que cette proximité avec le troupeau est indispensable. C’est donc qu’il attribue à Dieu le rôle de protecteur, de bienfaiteur, celui qui pourvoit et qui a choisi de le faire de Lui-même; cela ne lui a nullement été imposé. Voici donc le début de cet enseignement fabuleux.
Vous allez découvrir ce merveilleux Berger. Vous allez découvrir ce que cela veut dire ‘je ne manquerai de rien’. Vous allez découvrir en quoi consistent les verts pâturages, les eaux paisibles et pourquoi c’est si important. Nous sommes au quatrième message déjà et cela ne fait que s’amplifier. Je vais essayer de bloguer chaque message. Ne rater aucun. L’Eternel réellement est notre Berger et en suivant cette série je suis persuadée que vous serez vous-même transformé dans votre perception de Dieu et dans votre relation avec lui.
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