boulimie de joie (2e partie)

A propos de la joie, je suis allée consulter un de nos mentors, Charles Haddon Spurgeon. Rien dans mon exemplaire de la petite collection en dix volumes ‘Spurgeon’s Sermons’ publiés par Hendrickson, mais un tout petit livre ‘La joie du Seigneur’ (The joy of the Lord) m’a livré quelques perles que nous allons examiner au cours des prochaines entrées.

Spurgeon écrit ceci “Notre joie vient de Dieu et a Dieu pour objet. Le croyant qui est en bonne santé spirituelle se réjouit principalement en Dieu Lui-même. Il est heureux parce qu’il y a un Dieu et parce que Dieu, dans Sa personne et Son caractère est tel qu’Il est. Tous les atttributs de Dieu deviennent des sources constantes de joie pour le chrétien qui s’exerce à la réflection et à la contemplation“.

Wow! Nous avons la joie d’abord parce que Dieu est, qu’Il est tel qu’Il est. Sa beauté, Sa bonté, Son excellence provoquent la joie, la seule joie qui satisfait. “Les joies temporelles ne peuvent satisfaire une nature éternelle“. En effet la plénitude de joie est promise en Sa présence, non pas ailleurs. Selon Spurgeon, dès qu’une âme est évéillée par l’Esprit de Dieu, elle ne peut plus se remplir de plaisirs mondains. Ils ne suffisent plus. Il nous donne des appétits que les choses charnelles ne peuvent satisfaire. Les délices éternelles sont à Sa droite.

Je retrouve un sujet cher à mon coeur, la contemplation de Dieu, dans le seul but de Le découvrir, de saisir et savourer savourer Sa nature, Son coeur; rien que pour savoir qui Il est, non pas théologiquement, mais expérimenter la réalité de la doctrine. Je remerciais Dieu ce matin de m’avoir donné la capacité de percevoir, au delà du naturel, Sa réalité spirituelle, de saisir l’inexprimable et l’invisible, d’en être pleinement consciente et convaincue. Cette conscience et conviction produit inéluctablement la joie car son objet est des plus extraordinaires.