Prêcher la certitude et non la convenance – Luc

J’aime Luc. Luc commence son évangile en disant je vous écris ceci afin que vous connaissiez ‘la certitude’ des enseignements que vous avez reçus. Et c’est là le cœur de la chose, n’est-ce pas, car nous ne sommes pas croyants parce que ouf, cela nous arrange ; nous n’épousons pas l’évangile parce qu’il permet de mieux supporter la dureté de la vie, non, mais parce que c’est la vérité. C’est une certitude. Et voilà quelque chose qui mériterait d’être souligné davantage dans nos prédications en notre époque où chacun se perd dans une sainte et intense contemplation de son nombril, et où semble triompher la relativité de toute chose.

Nous sommes reconnaissants pour tout ce que Dieu fait pour nous, nous sommes reconnaissants pour Son amour, Sa grâce, Sa magnificence, Sa bienveillance et Sa fidélité. Que de choses merveilleuses. Mais nous ne croyons pas en Lui parce que et tant qu’Il nous fait bénéficier de ces choses. Non, nous croyons en Lui parce qu’Il est. Il se trouve qu’en même temps Il est Le Rémunérateur de ceux qui Le cherchent. L’Evangile est vérité, au-delà du bonheur ou non que je puisse en tirer, de l’inconvénient ou non que cela puisse me causer. Et il est des fois où il me semble que cela me rend, du moins rend ma chair non régénérée qui continue à influencer mes émotions, moins heureuse que ce que j’aurais voulu. Et c’est là où la connaissance de la vérité fait toute la différence.

Lorsque Christ est proclamé comme Vérité absolue et non pas simplement comme moyen de pallier aux inconvénients de la vie, nous allons voir des Chrétiens qui croient en Christ, qui Le reconnaissent comme Seigneur, Sauveur et Maître, dans leur conscient et leur subconscient ; qui comprennent que c’est un privilège de Lui appartenir et , qu’Il mérite notre entière allégeance et soumission, non pas parce qu’Il nous donne une malheureuse BMW mais parce que, en payant le prix fort, Il a sauvé nos âmes de  la destruction éternelle et nous a réconcilié avec Dieu, nous verrons moins de désistements,, moins du charnel, moins de tiédeur, et moins de rétrogrades.

Les écritures sont vérité ; nous sommes chrétiens parce que Christ est Vérité, Ses paroles sont vérité. Quelle que soit la manière dont nous venons à Christ, par une révélation soudaine à la manière de Pierre ou par une intervention de Dieu en votre faveur qui finit par nous ouvrir les yeux précédemment aveugles sur la réalité de Christ, nous devons tous arriver au point où nous reconnaissons dans notre for intérieur ‘la certitude’ de ces choses. Par conséquent notre foi devient non-négociable et notre engagement vis-à-vis des paroles et principes de Jésus deviennent prioritaire par rapport à toute autre considération. On devient indifférent à la moquerie et le dédain devient insignifiant, car lorsque l’on a trouvé la perle de grand prix, tout le reste n’est que babiole.

Shalom !