Il est, je pense, temps de me remettre à écrire. Ce blog a fait silence pendant les deux dernières semaines alors que je méditais sur les implications d’avoir échappé de justesse à ce qui aurait pu être un accident mortel. c’était deux semaines de de grace et de gratitude. Lorsque vous avez été face à la possibilité de la mort et que vous avez été épargné, chaque seconde devient un cadeau, chaque moment une opportunité; un don et une opportunité à mettre à la disposition de Celui qui avait tout donné.
La semaine avait commencé tranquillement, mais en début de semaine sans raison apparente et immédiate, j’avais demandé aux intercesseurs de me porter dans la prière cette semaine là. L’ont-ils fait, sur ce on gardera silence. Dimanche je suis partie en voiture à l’église comme d’habitude. Sur l’autoroute, à l’approche de la ville voisine, roulant à 110 km heure j’ai vu tout d’un coup une voiture foncer sur moi, venant de ma gauche.
En un court instant, sans réfléchir et avec des réflèxes que je ne pensais pas avoir j’ai bifurqué à droite juste avant que le véhicule n’arrive sur moi. Je me suis retroué sortie de force de l’autoroute, j’ai pris la sortie en suivant la personne qui, chose intéressante, a tout simplement fait demi tour pour retourner sur l’autoroute. manifestement ce n’était pas sa sortie, alors à quoi pensait-elle? Je suppose que je ne le saurai jamais; et probablement elle non plus.
Mais il y a une chose que je sais, c’est que Dieu était là avec moi. Non seulement Il a décidé qu’il n’était pas encore temps pour moi de Le rejoindre, Il a aussi évité que je ne sois blessée. Je ne peux pas non plus me vanter du calme sur-réel et de la maîtrise de soi dont j’ai fait preuve tout en réagissant instantanément; les anges auraient été au volant? Je suis bien obligée de croire que oui. J’ai rebroussé chemin, j’ai repris l’autoroute et pris le chemin de l’église en méditant sur ce qui venait de se passer.
Aurait il été si terrible que cela de mourir? Pour un chrétien, être absent du corps c’est être présent avec le Seigneur. Aurais-je trouvé désagréable de me retrouver dans la présence de Dieu? Je pense que non. Toutfois une vie aurait été écourtée sans accomplissement de la volonté divine, et ca ce n’est pas le plan de Dieu. Donc, les deux dernières semaines de grâce et de gratitude ont été un temps de consécration à l’accomplissement de la volonté divine, à l’achèvement avant de quitter la terre de ce pour lequel Dieu a choisi de m’envoyer et garder sur terre.
Il y a un passage des Ecritures où il est question de savoir apprécier les choses qui ont de la vrai valeur, ce qui compte réellement. Il y a de ces choses que nous laissons derrière nous en quittant la terre, il y en a d’autres que nous emportons avec nous au ciel; ce sont là les choses qui ont une vrai valeur. Et c’est à ces choses que je compte consacrer ma vie, mon énergie, mon temps et mes capacités intellectuelles. Ce sont les seules choses qui méritent mon attention.
Dimanche j’ai dit à l’église quelquechose que je m’étais entendu dire dans la prière, à savoir que ‘vous avez été fait en l’image de Dieu, votre vie a trop de valeur pour être ‘dépensée’ sur les choses qui n’ont pas de valeur éternelle.” C’est le bienaimé apôtre Paul, qui, avec sa lucidité habituelle avait déclaré Philippiens 1:21-24 “…pour moi, vivre c’est Christ; et mourir, un gain; (22) mais si je dois vivre dans la chair, il en vaut bien la peine; expliquant, et je paraphrase, qu’en dépit du désir d’être avec Christ Il estimait plus judicieux de rester pour l’accomplissement de l’oeuvre de Dieu.
Je ne crains ni la mort, ni la vie; la mort est l’éntrée dans l’éternité et dans la présence du Maître que j’adore, et la vie est l’unique occasion qui m’est donnée pour magnifier mon Maître et travailler pour l’extension de Son royaume.
Shalom.
Shalom!