Leçons et guérison

Timonides, le philosophe grec, ami de l’empereur Marc Aurèle est réputé avoir dit, du moins dans la version cinématographique de ‘la chute de l’empire romain’ “Je suis enseignant et en tant qu’enseignant, je sais que lorsque j’ai essayé d’enseigner la même leçon cent fois et l’élève ne comprend toujours pas, force est de constater qu’il il y a probablement un problème, ou avec la leçon ou avec l’enseignant ».

Depuis plusieurs mois j’enseigne sur la guérison divine, nous avons exploré le sujet dans la parole de Dieu de long en large ; la volonté de Dieu de guérir, la guérison dans la rédemption selon Esaïe 53 Jésus a porté nos maladies et s’est chargé de nos douleurs de la même façon qu’Il a porté nos péchés et s’est chargé de nos iniquités ; les différentes manières de prier pour les malades. Et il était temps de voir si la leçon a été comprise.

En matière de guérison, pour tester la compréhension, nul besoin de théorie, c’est la pratique qui la démontre. Si la leçon a été comprise, c’est que les uns et les autres reçoivent leur guérison, mais plus encore c’est que les uns et les autres ont commencé à prier pour les malades ; c’est qu’ils ont commencé à considérer la maladie comme étant anormale, et qu’ils ont commencé à aller vers les autres, car c’est cela le but. ‘Allez…. Et faites….’.

J’ai été touchée par les témoignages de guérison et de rétablissement. Et ce qui est formidable c’est que ce ne sont pas des gens pour qui je suis allée prier en personne, je plaide donc non coupable. Les coupables, eh bien, des chrétiens sans portefeuille ministérielle qui ont saisi la parole de Dieu, qui ont tout simplement compris qui ils étaient, qui savaient qu’il étaient les mains de Dieu sur la terre et ceux par qui Dieu veut agir aujourd’hui; ils ont cru Marc 16 – ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. Ils ont imposé les mains aux malades et ont vu les résultats.

Cela fait réfléchir. Ils ont mis en pratique la parole qu’ils ont entendue et cela a changé la vie d’autres personnes et montré la bonté de Dieu. Et que se serait il passé si ce qu’ils avaient entendu c’était que Dieu ne guérit plus aujourd’hui ou qu’Il ne guérit qu’à travers quelques individus choisis spécialement, ou que la guérison est aléatoire?  Je pense qu’ils ne se seraient pas avancé par la foi pour prier pour les malades, et ces personnes seraient encore sans espoir.

Ce que nous enseignons et ce que nous croyons ont leur importance. Trop souvent la vérité que nous épousons n’est que ce qui nous arrange, question de commodité, qui nous évite de nous poser des questions difficiles, qui nous permet d’évoluer dans certains milieux et être bien vu par certaines personnes. (Les premiers pentecôtistes ont vécu le dédain, l’ostracisme de la part des églises traditionnelles jusqu’à ce que le mouvement charismatique n’embrase ces églises).

Toute vérité biblique précédemment négligée est d’abord épousée par une minorité hardie et déterminée envers et contre tout, jusqu’à ce qu’elle pénètre l’église toute entière. La guérison en est une. Elle demande la foi, l’engagement, la prière, et une compassion débordante, ce qui, malheureusement nous fait trop souvent défaut. Il est plus facile de le nier et rejoindre les rangs de ces gens éminemment respectables qui cogitent sans cesse sans jamais se salir les mains dans l’arène de la bataille spirituelle pour libérer les captifs. Et la guérison est une bataille, autant que le salut des âmes.

Nous devons garder à l’esprit que nous sommes chacun responsables de la vérité qui nous a été confiée, responsables de ce que nous en faisons. Jésus nous a ainsi mis en garde quant à la manière dont nous entendons la parole de Dieu car nous allons rendre des comptes pour tout ce que nous avons entendu.  De même nous sommes responsables de ce que nous enseignons. C’est pour cela que la Bible dit que ceux qui enseignent seront jugés plus sévèrement que les autres. Ce que nous enseignons peut littéralement faire la différence entre la vie et la mort pour quelqu’un. Cela fait réfléchir.

Shalom!

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