Voici l’arrivée de Jean-Baptiste sur la scène. Il commence son ministère après avoir passé à ce stade un certain temps, peut-être jusqu’à dix ans dans le désert en préparation. Étant appelé à être prophète, il n’est pas entré dans la prêtrise à l’âge de 20 ans comme cela aurait dû être le cas. Maintenant, c’est la quinzième année de l’empereur Tibère et Jean à 30 ans.
Luc nous donne des détails historiques très précis, conformément à son intention de nous donner l’assurance quant à la certitude de ce qui nous a été enseigné. C’était la quinzième année de Tibère César. Hérode le grand était mort, celui qui voulait tuer le bébé Jésus, son royaume fut divisé entre ses fils, Archelaus, Hérode Antipas et Hérode Philippe. A ce stade de l’histoire Archelaüs a été déposé pour ses crimes et remplacé par des gouverneurs nommés par Rome, le cinquième étant Ponce Pilate. Un nommé Lysanias gouvernait la quatrième partie du royaume. Ils étaient donc des tétrarques. Tous ces administrateurs civils étaient des hommes impies.
Qu’en est-il du côté des autorités religieuses ? Il y a aura certainement plus d’espoir de ce côté-là ? Malheureusement non. Anne et Caïphe, selon Luc, étaient souverains sacrificateurs. Pourquoi deux alors que la Loi prévoyait un seul. Anne avait été destitué par les Romains quand il a perdu leur faveur, mais le poste est resté dans sa famille. Ses fils l’ont occupé et Caïphe était son beau-fils.
C’étaient des Sadducéens qui ne croyaient pas à la résurrection des morts, aux esprits, ce n’étaient pas des hommes de Dieu, mais des hommes corrompus. La famille contrôlait le commerce dans l’enceinte du temple et les affaires matérielles étaient plus importantes pour elle que des questions spirituelles. Les responsables religieux vivaient la belle vie. Le peuple était à la dérive. Mais il vivait dans l’attente du Messie. C’est dans ce climat que Jean-Baptiste commence son ministère. Il était droit, austère et totalement intègre. Quel contraste.
La Parole de Dieu est venue à Jean dans le désert et il a commencé à prêcher le baptême de repentance. Et ses paroles étaient poignantes. Cliquez pour regarder.
Quel contraste entre le franc-parler d’un Jean-Baptiste et beaucoup de prédicateurs aujourd’hui.
J.C Ryle, prêtre anglican a lamenté « la haine morbide de paroles fortes, la peur excessive d’offenser, et la manie d’éviter le langage direct et clair, qui malheureusement caractérisent la prédication chrétienne moderne. Il faut bien entendu éviter les propos peu charitables. Mais il n’y a pas de charité à flatter des inconvertis, à s’abstenir de mentionner leurs vices, ou à utiliser des noms sympathiques pour des péchés condamnables. Il y a deux textes qui sont trop souvent oubliés par les prédicateurs chrétiens. Dans l’un, il est écrit, Luc 6:26 Segond 21 26 Malheur lorsque tous les hommes diront du bien de vous, … ! Et dans l’autre, Galates 1:10 Segond 21 Maintenant, est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. »
Quand Jésus a commencé Son ministère, Il avait Lui aussi le message ‘Repentez-vous’. Soyons convaincus de la nécessité de dire la vérité à ceux qui nous écoutent.
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