Aux pieds de John Wesley

Je suis en train de déguster le Journal de John Wesley, le fondateur avec son frère Charles des églises méthodistes. Du pur plaisir. J’ai eu tort de les négliger en faveur de ses sermons. Lire son journal c’est comme m’asseoir aux pieds de ce grand homme et l’écouter me raconter sa vie.

Et quelle vie ! D’abord je suis impressionnée par la peine il s’est donné pour découvrir des vérités que beaucoup aujourd’hui prennent pour acquises. Quelle émotion de voir comment cet homme s’est acharné à trouver la voie vers Dieu dans une période ou beaucoup se contentait de leur rite dominical sans vie et sans Dieu.

En route pour l’état de Georgie comme missionnaire auprès des peuples autochtones, Il avait rencontré des Moraviens qui avaient une foi vraie et vivante. A son retour en Angleterre il n’était toujours pas sur de son salut et c’est suite à de nombreuses discussions avec Peter Bohler, un Moravien qu’il a commencé à saisir la nature de la nouvelle naissance.

Ce qui lui semblait le plus difficile était l’idée de la conversion instantanée, ‘je ne comprenais pas comment cette foi pouvait être donnée en un instant : comment un homme pouvait instantanément passer des ténèbres à la lumière, du péché et de la misère à la justice et la joie dans le Saint Esprit’. Il a fini par en être convaincu en lisant les exemples de conversion dans les Ecritures et en rencontrant des personnes l’ayant vécu.

Et quand enfin son jour vint, il décrit son expérience de conversion en ces termes :

‘Le soir, je suis allé, tout à fait à contrecœur à une réunion à Aldersgate Street, ou quelqu’un lisait la préface de Luther à l’Epître aux Romains. Environ neuf heures moins le quart, alors qu’il décrivait le changement que Dieu opère dans le cœur par la foi en Christ, j’ai senti mon cœur se réchauffer étrangement. J’ai senti que en effet j’avais mis ma confiance en Christ, en Christ seul pour le salut : Et une assurance me fut donné, qu’Il avait enlevé mes péchés, même les miens, et qu’il m’avait sauvé de la loi du péché et de la mort.’

Ainsi est arrivé à la connaissance de Christ un homme qui a marqué sa génération. En ce jour, il ne se doutait certainement pas de tout ce que Dieu allait faire de lui, mais à la fin de sa vie, il est estimé que pendant ses plus de cinquante ans de ministère, des centaines de milliers l’ont entendu prêcher, il a fait plus de 360,000 km à cheval, et fondé les églises méthodistes.  Certains diraient même que grace à son ministère, l’Angleterre a évité une révolution.

Il a cherché la vérité, il l’a trouvée et y a consacré sa vie. Nous en reparlerons.

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