Alors qu’un jour, et ce il y a quelques années, je parlais de nouveau de transformation, une femme a réagi en disant, ‘moi je suis bien comme ça. A sa réaction j’ai compris que je n’avais pas réussi à faire passer mon message car il n’était nullement question de savoir si elle avait atteint la perfection, (ce n’était surement pas le cas).
Il s’agissait plutôt du fait que en nous tous, il existe encore des choses qui ne sont pas en conformité avec la perspective de Dieu et qui devraient l’être ; ce qui d’ailleurs est parfaitement normal vu que nous vivons dans un monde déchu, et que nous avons assimilé des schémas de pensée, des attitudes, et des comportements qui vont à l’encontre de la pensée et des voies de Dieu.
C’est que Dieu a des standards plus élevés pour nos vies que ce que nous connaissons et Il veut faire plus en nous que ce que nous lui permettons de faire actuellement. Est-ce qu’il nous aime malgré tout ? Certainement, sinon la croix ne serait pas un acte d’abnégation, mais de masochisme. Malgré tout, Dieu a dans l’idée qu’Il nous faut changer, et Il est disposé à opérer le changement si nous le Lui permettons.
En réalité c’est simple, nous sommes Chrétiens non pas par mérite sinon par faveur divine. Nous ne pouvons guère nous pavaner, il n’y a pas de quoi ; par ailleurs si ça ne dépendait que de nous, alors que nous nous occupons à frimer, nous serions en train de de nous diriger droit vers l’humiliation de l’enfer. Il est venu nous aimer lorsque nous n’étions pas aimables, maintenant Il veut nous rendre aimables, en somme, semblables à Lui.
Ainsi le salut est le début d’un processus de transformation par le biais duquel un petit enfant au passé traumatique fait de souvenirs douloureux, au comportement irrationnel et lunatique est adopté dans une famille pleine d’amour, fait l’objet de toutes les affections, retrouve progressivement guérison, restauration, santé, apprend les bonnes manières, est élevé ‘correctement’ et devient le rayon de soleil de ses parents. Nous sommes cet enfant.
Notre insécurité nous empêche de le reconnaitre, nous avons peur de nous sentir mal, de nous sentir condamnés ou insignifiants si jamais nous devions découvrir en nous des choses pas si merveilleuses que ça. Or lorsque Dieu expose quelque chose et nous en libère, nous n’en sortons point diminués, au contraire nous sommes purifiés, rafraîchis et équipés . Nous sommes plus heureux, plus fort, plus grand à l’intérieur et totalement victorieux. Une faiblesse en moins, et ensuite une autre, une autre encore, et la vie prend des tons et des couleurs des plus extraordinaires pendant que la grisaille de la rébellion se dissipe.
Autrement, nous tournons sans cesse en rond nos vies durant cherchant à soudoyer Dieu pour qu’Il se montre sympathique avec nous en violation de Sa parole tout en faisant semblant de jouir d’une vie merveilleuse en Dieu. Nous gaspillons le potentiel immense qui est en nous parce que nous refusons de travailler sur ces choses qui nous tirent vers le bas. Nous refusons de coopérer avec le processus de raffinage de Dieu et nous continuons donc à puer.
Et lorsque la puanteur devient accablante et notre air irrespirable, nous faisons exactement comme la moufette qui s’en prend à la rivière l’accusant d’être polluée ; nous pointons du doigt les autres, nous brisons des relations autrement saines, nous devenons médisants et injurieux, et nous intensifions la grisaille et la puanteur ; rendant les autres encore moins enclins à rechercher notre compagnie. Il me semble que Dieu Lui-même doit parfois retenir sa respiration.
Serait il improbable que plus nous Lui ressemblons, plus Il prend plaisir en notre compagnie ?Pensez aux personnes les plus insupportables que vous connaissez, combien de temps est-ce que vous voulez passer avec elles ? Et dans quelle mesure est-ce que vous leur permettez de se rapprocher de vous, même quand vous occupez le même espace physique? Pour certains la prière est une torture, serait-ce que notre refus de transformation nous empêche de vivre pleinement les joies de Sa présence ? Après tout, Dieu, nous dit la Bible, trouve l’orgueil repoussant.
Ce n’est guère étonnant qu’Il ait prit autant plaisir en la compagnie de Jésus lorsqu’Il était sur la terre. Les évangiles nous montrent que Jésus passait beaucoup de temps avec Dieu et ce dans la plus grande aisance ; au point où par deux fois Dieu s’est même exprimé à voix audible à son sujet pour dire ‘Voici mon Fils’ et s’en est ‘vanté’. Je veux moi l’entendre dire ‘Voici ma petite chérie’, donc souvent je fais une prière simple, ‘Seigneur change moi’, et quand je veux vraiment être profonde, je vais un peu plus loin et je dis ‘Seigneur débarrasse ma vie de toute pourriture’ ; et Il le fait, et encore, et encore.
Et si vous le permettez, Il le fera en vous, et lorsque les gens se plaignent de vous, vous souriez à l’intérieur et vous vous dites ‘s’ils m’avaient connu il y a quelques années, ils auraient certainement été accablés par la puanteur , mais aujourd’hui, gloire à Dieu, aujourd’hui,’ et vous entonnez un alleluia pentecotiste bien dosé, ‘aaaalleeeluiiiiiaaaaaaa, je suis en voie de devenir ce pour lequel j’étais fait……..un clone de Jésus.
Shalom.
Laisser Dieu nous changer est merveilleusement appréciable, même si il n’est parfois pas facile d’admettre qu’il a toujours raison. Mais quand nous voyons le résultat nous nous émerveillons, et on lui demande de continuer a faire ce qui pour nous n’ était pas si évident.
Merci Seigneur,
Shalom
Je rejoins la troupe des clones!!! 🙂
« Je suis en voie de devenir ce pour lequel j’étais fait……..un clone de Jésus »
Amen!!! nous vous suivons avec allégresse Pasteur!