Alors que nous poursuivons l’étude aux Éphésiens, nous nous mutons en arpailleur, et là l’or est abondant ; nous nous penchons sur la rédemption, le pardon, le plan éternel, l’élection, la grâce ; le plan global de Dieu et comment il doit être vécu par l’église. Et en étudiant ce plan global de Dieu, conçu de toute éternité, manifesté aujourd’hui dans l’église et qui sera exprimé par Jésus dans le futur ‘lorsque les temps seraient accomplis’, je vois que Dieu saisit encore plus mon cœur, et je prie que ce soit de même pour tous. D’ailleurs comment pourrait-il en être autrement, car à travers chaque mot, l’on voit briller la splendeur du caractère et de la nature de Dieu.
Et alors que nous déchiffrons et analysons ces desseins qui étaient sur le cœur de Dieu avant la fondation du monde, le cœur est saisi dans la joie et l’émerveillement, dans l’admiration, la louange et l’adoration de Dieu. Selon l’apôtre, ‘célébrer la gloire de Sa grâce’. Nous nous trouvons à la jonction de la raison et du mystère, nous contemplons les plans éternels sans pour autant tout saisir de Celui qui n’a ni commencement ni fin. Nous voyons Dieu, grand, très grand, au-delà de toute description ; transcendent, mais aussi proche, mais aussi bienveillance, mais aussi témoignant de la considération, y compris pour moi.
Nous méditons sur Dieu, nous voyons bonté, nous voyons générosité parfaite ; nous méditons sur Dieu ; comme nous devons faire, encore, et encore, et encore, en continu, sans relâche. Malheureusement, nous ne faisons que trop peu de cela et beaucoup trop de l’autre, méditer sur nous-mêmes, nos droits, nos désirs, nos attentes. Méditer sur Dieu, non pas sur les idées que nous en avons, mais tel qu’Il est révélé dans Sa parole, alors que nous nous y plongeons, est absolument essentiel si nous voulons avoir une foi solide.
Il se produit un changement radical de schéma de pensée, une ‘illumination des yeux de nos cœurs’ et une allégeance inconditionnelle et inébranlable à Son égard. L’on devient véritablement conscient du privilège que c’est d’être identifié à Lui ; il n’est plus tellement question de notre salut ou notre bénédiction, mais de Son honneur et si notre bénédiction contribue à accroître Sa gloire, alors, soit. Il n’est plus question de faire entrer subrepticement un petit péché par ci , par là, plus question de désobéir en se cachant, de maugréer contre les lois et les commandements, oh non ; il est maintenant question de se lever chaque jour et de dire ‘que puis-je faire pour te faire plaisir Papa’ en ayant en horreur toute apparence de péché.
L’obéissance et la sainteté ne sont plus vues comme du légalisme, mais deviennent chères et précieuses à nos yeux ; et la repentance devient amie et alliée, compagnon de voyage sur le chemin de la vérité. Oui, au fur et à mesure que notre vision de Dieu grandit, le péché devient une malheureuse distraction et cesse d’être un séducteur irrésistible. La valeur que nous accordons à l’obéissance est proportionnelle à la conscience de la réalité de Dieu que nous vivons et à l’état de notre cœur à Son égard. On peut vivre en Dieu de telle sorte à fuir tout ce qui nous Lui plait pas, non pas par peur de punition, mais par amour.
Chacun doit choisir si oui ou non il veut plaire à cet Être extraordinaire que nous apprenons à connaître et qui a tellement fait pour nous et fait tellement en nous. C’est à chacun de choisir de se ranger du côté de Celui qui n’a pas d’égal en connaissance, en beauté, en sagesse, en grâce, en majesté, en.. Alors que nous Le voyons dans Sa parole, nous voulons tout naturellement être avec Lui et Lui être pleinement identifié, Son opinion compte davantage à nos yeux que toute autre et lorsqu’Il dit que c’est ainsi, eh bien c’est ainsi pour nous aussi.
Après tout Éphésiens nous montre qu’Il pensait du bien et préparait de bonnes choses pour nous depuis très, très, très longtemps. Il me semble que l’on peut Lui faire confiance pour savoir ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas, que l’on peut Lui confier les choses simples et ordinaires de la vie alors qu’Il nous a donné si généreusement tout le reste. Le portait de Dieu qui ressort de ce livre est un portrait de générosité, une générosité non sollicitée, car Il n’a pas attendu que l’homme le supplie pour trouver une solution au problème du péché, Il l’avait prévue de Lui-même. Et Il persiste à encourager tout un chacun à accepter la solution qu’Il leur offre. Il me semble que je peux être raisonnablement certaine que Dieu me veut du bien ; et si je suis en mesure de Lui faire confiance pour ma destination éternelle, pourquoi ne serais-je pas en mesure de Lui faire confiance pour ma vie présente ?
Shalom !
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