Adorateur ou profiteur?

J’ai eu deux conversations hier qui m’ont frappé; frappé par la myopie et l’insouciance des personnes en question, chrétiennes, quant à la valeur de leur existence et à l’éternité.

Pour des gens qui disent croire un jour nous retrouver auprès de Dieu, nous mettons bien peu d’effort à nous y préparer, toute notre attention est sur l’amélioration de nos conditions de vie terrestre. Or, nous lisons régulièrement les passages qui parlent de chercher d’abord le royaume de Dieu et le reste nous sera ajouté. En d’autres termes lorsque les priorités sont bonnes, Dieu veille sur le reste. Mais le reste est devenu la priorité, ce qui explique la difficulté que beaucoup de chrétiens ont à y parvenir. Nous sommes doublement perdants.

Lorsque quelqu’un me dit être trop occupé pour aller au culte adorer Dieu, je vois quelqu’un qui, ou ne connait pas encore Dieu, ou souffre d’un déficit chronique d’intelligence spirituelle. On ne peut connaître Dieu et se permettre de dire avoir mieux à faire que de L’adorer et Le servir. C’est se réduire à l’esclavage alors que Dieu cherche à nous élever au statut d’adorateurs, d’amis qui contemplent son visage. C’est ramasser les miettes qui tombent de la table au lieu de s’installer à la table pour se régaler de mets délicats.

C’est vivre dans l’indifférence totale par rapport à la mission de Dieu sur la terre. Je disais à quelqu’un dimanche, Dieu est prioritaire et mes autres activités doivent être organisées de tel sorte à ne pas entrer en conflit avec mon engagement de service à son égard. Il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

C’est la différence entre un adorateur et un profiteur.

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