Quelqu’un m’a envoyé un email récemment en me remerciant pour les merveilles de l’évangile que je prenais plaisir à leur enseigner et communiquer. L’expression me plait, ‘les merveilles de l’évangile’, je m’en sers abondamment car elle permet de saisir ne serait-ce qu’une petite mesure de la magnificence de l’œuvre de Dieu en Christ. Objectivement, l’évangile est beau, la Personne de Jésus, ce que Dieu a fait et continue de faire en Christ, la rédemption, la réconciliation, le pardon, la justification, oh, merveille pure et absolue qui défie toute description. Et nous devons nous y attarder jusqu’à ce que cela transforme notre perception de la réalité et ma tâche c’est d’amener les gens là où ils ne sont pas simplement contents d’être sauvés, mais où ils sont conscients, profondément touchés et transformés par la nature de Dieu et Ses desseins.
Toutefois, en prêchant tout ceci, je ne peux m’empêcher de me demander qui en tire le plus grand avantage, mes auditeurs ou moi-même ? En général je n’ai pas comme habitude de ‘prêcher à moi-même’, comme j’ai souvent entendu les prédicateurs dire, et peut-être eu l’occasion de dire moi aussi. D’habitude je prêche ce qui est déjà dans mon esprit, fortement pour bénir l’église. Lorsque Dieu me met à cœur donc de prêcher sur quelque chose, non seulement j’étudie mais je Le laisse travailler mon cœur de telle sorte que au moment de donner le message, cela brûle déjà en moi. Pour moi c’est simple, si je ne suis pas moi-même bouleversée par le message, pourquoi les autres le seraient. Et là mon cœur crie à Dieu, oh si seulement Ton peuple pouvait saisir cela, aide moi à prêcher Seigneur.
Et pas simplement qu’ils le saisissent mais qu’ils en soient changés parce que ce que Dieu vise plus que l’information, il vise la transformation. Ainsi lorsque vous recevez l’enseignement sur un sujet c’est une occasion en or pour être transformé dans ce domaine, et pas seulement acquérir davantage de connaissances. Donc j’encourage les gens à prier sur le message qu’ils reçoivent et prier les versets correspondants dans leurs vies. Eh bien ces derniers temps nous avons porté notre attention sur la ferveur ‘soyez fervents d’esprit’, et comme d’habitude en commençant le message je bouillonnais déjà. Nous avons passé du temps dans la prière, à prier pour les personnes, et j’ai été tellement heureuse de voir Dieu toucher les gens profondément à la fois des jeunes et moins jeunes chrétiens.
Mais j’aurais dû m’en douter, il y avait là un guet-apens céleste. Dieu m’a encore prise de court. C’est tombé sur moi l’autre jour en prière, Dieu m’a remuée dans tous les sens. La conscience de la splendeur de Dieu et de la grandeur de l’évangile (que j’avais évoquée dimanche) m’a enveloppée complètement et que faire mais s’abandonner complètement à Lui. Et a surgi en force cet amour débordant, cette ferveur extraordinaire pour Dieu, s’en sont ensuivis des chants, la louange, l’adoration et la consécration totale envers Dieu. Glorieux, mais profond aussi ; un temps de renouvellement de ferveur, de passion, d’engagement total pour les desseins de Dieu, de conviction totale de la justesse de Sa voie à Lui.
Dieu a tendu un guet-apens à ce prédicateur et l’arroseur a été copieusement arrosé hah! Il le fait tout le temps et Il le fait bien. L’amour et la passion pour Dieu sont les moteurs de ma vie et ministère. Je ne prêcherai pas un Dieu dont je ne suis pas folle et un évangile dont je ne suis pas convaincue de la véracité absolue. Ma seule prière c’est qu’Il continue à me donner la grâce de communiquer aux autres la beauté parfaite de Christ et de les convaincre d’aller au delà de l’ordinaire et de consacrer leurs vies à la seule cause qui vaille la peine, celle de Christ.
Shalom !