Ce dimanche, dans le cours Racines nous avons parlé de Dieu, exclusivement. A.W Tozer explique dans ‘The knowledge of the Holy’ que ce qui nous vient à l’esprit quand nous pensons à Dieu est ce qu’il y a de plus important dans notre vie. En d’autres termes ce que nous pensons de Dieu est l’élément déterminant de notre existence. Pendant une heure nous avons disserté sur la Personne de Dieu, Ses attributs, Sa nature, Sa transcendance et Son imanence. Chaque siècle a ses particularités, dans certaines époques la difficulté de l’Eglise était de reconnaître l’immanence de Dieu, en d’autres termes que Dieu s’est approché de nous, qu’Il est amour et que nous pouvons, imparfaits que nous sommes, devenir intimes de Dieu et amis de Dieu.
Il me semble que la grande difficulté de notre siècle c’est de reconnaître la transcendance de Dieu, Son auto-existence, Sa suffisance, la réalité de Dieu en dehors de nous, Sa supériorité vis à vis Sa création, Sa grandeur éternelle, et tout ce qui fait de Lui cet Être suprahumain devant Lequel Esaie lance un cri de terreur face à la vision de Dieu sur Son trône. La conscience de Sa majesté doit de nouveau nous envahir.
Comment louer pleinement quelqu’un dont la grandeur nous échappe? Comment avoir foi en quelqu’un que nous ne connaissons que peu? Le mantra des chrétiens évangéliques, c’est la relation personnelle avec Dieu. Mais s’agit-il de Dieu tel qu’Il est réellement ou tel que nous voulons qu’Il soit ou tel que nous l’imaginons? Une relation personnelle c’est un apprentissage constant de l’autre, en l’occurence nous devenons des perpétuels étudiants de Dieu, constamment à la découverte de Sa Personne, Sa nature, Sa façon d’être et de faire.
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