C’est une joie de prier et une joie de recevoir la prière, je veux dire une de ses prières sérieuses qui secouent. Ce dimanche j’en ai reçu une, sérieuse, très sérieuse. A la fin du culte, je m’étais assise, consciente que je n’avais pas encore récupéré de la fatigue de la veille, le jour de l’an que j’avais passé à exercer le ministère. Tout d’un coup on a éteint les lumières et voilà deux gâteaux d’anniversaire (il fallait deux je suppose pour faire de la place pour toutes les bougies) qui arrivent et des joyeux anniversaire qui fusent ; et avant de souffler les bougies, ils ont prié pour moi. Il fallait être là pour voir B se tournant vers une autre personne pour lui demander de prier pour moi et au même moment le Saint Esprit l’a saisie et elle même s’est mise à prier, copieusement, de ses prières là qui vous laissent pantois, bouche bée, à l’écoute ; c’était puissant, c’était prophétique, c’était oint, et c’était l’Esprit de prière en manifestation.
Dieu avait pris les choses en main et c’était bon. J’en étais doublement bénie, d’abord, parce qu’une méga communication divine était en train de se produire pour mon seul bien, chose rarissime en réalité pour ceux d’entre nous qui passons nos vies à nous occuper de et prier pour les autres; et aussi parce que c’était l’illustration parfaite de ce que je venais d’expliquer lors des annonces sur la semaine de prière, 5 à 6. En effet un des sujets de prière pour cette toute première semaine 5 à 6 de l’année 2011 c’est de demander à Dieu un Esprit de prière sur nous individuellement et sur l’église. Nous ne l’avions pas encore demandé et nous commencions à le vivre.
C’est une chose merveilleuse que d’être galvanisé ainsi dans la prière. Lorsque nous sommes saisis et conduits dans la prière dans cet Esprit de prière, nous nous entendons prier des choses que nous n’avions pas prévu de dire, auxquelles nous n’aurions jamais pensé ; c’est presque comme si l’on se tenait un peu à l’écart de soi même et on s’entendait déclarer le cœur de Dieu dans une situation. Vous êtes littéralement galvanisé par le Saint Esprit, et votre prière va au-delà de vous-même. C’est ce qui fait qu’une assemblée se retrouve en grand nombre pour prier, c’est ce qui pousse les gens à agoniser pour les choses de Dieu, à avoir soif de Dieu et à ressentir profondément le fardeau pour les besoins du peuple et du royaume de Dieu ; et plus que les ressentir, c’est ce qui les pousse à prier de façon régulière, persistante et avec détermination jusqu’à ce que la solution se manifeste.
Je dis toujours que Dieu a un sens de l’humour. Je venais d’expliquer l’importance de l’Esprit de prière et voilà qu’une démonstration vivante est donnée devant tous à peine quelques minutes plus tard, et j’en devenais le premier bénéficiaire alors que le Saint Esprit a pris les devants, nous a pris de court et inspiré quelqu’un pour prier pour moi. Et quelle prière ! Je l’avoue, j’ai dû essuyer discrètement quelques larmes, oui, oui, la grande servante de l’Eternel, ministre plénipotentiaire du royaume de Dieu a pleuré. En réalité je ne peux m’empêcher de penser que nous sommes sur la bonne voie, car pendant toute cette semaine de prière très matinale, le Saint Esprit ne cesse d’envahir mes journées en provoquant des prières, des supplications et des intercessions telles que Lui seul détient les secrets.
Voilà pourquoi je dis souvent aux gens qu’il y a de ses prières qu’il vaut mieux ne pas faire si nous ne sommes pas certains de vouloir une réponse. Je crois que celle-ci en est une. Ne nous arrêtons donc pas, continuons à demander tout au long de cette année que l’Esprit de prière soit sur nous, que nous ne puissions nous arrêter de prier, que la prière soit comme le souffle, régulière, continue et habituelle, et que Dieu prenne les devants. J’ai hâte de vivre le reste de cette année dans la prière, dans la présence du Maître. C’est déjà parti pour.
Shalom!
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