Connaître Dieu c’est être réellement bienheureux, c’est recevoir, sans avoir fait quoi que ce soit d’extraordinaire pour le mériter, la seule chose qui a une vraie valeur, la seule chose qui compte vraiment, qui compte aujourd’hui, qui comptera demain, qui comptera toujours lorsque tout le reste aurait cessé de compter. Je regardais Dieu dans la prière ce matin, et dans ces moments curieux où la réalité de Dieu vous enveloppe, j’étais submergée par la conscience de cet étonnant bonheur que c’est de Le connaître. Et dans de tels moments, vous êtes assis devant Lui et vous prenez conscience du fait que ‘c’est cela’, c’est cela la seule chose dont l’humanité à besoin, la seule chose dont l’être humain a besoin, la chose pour laquelle il a été fait et sans laquelle il périra – la connaissance et la proximité de Dieu ; une prise de conscience en guise de leçon d’humilité.
Et ca va plus loin encore quand vient la compréhension que vous ne méritez pas d’être là où vous êtes, de voir et savourer tout ceci, que vous auriez très bien pu ne pas être là, ne jamais arriver là, si ce n’était pas pour Dieu Lui-même qui est venu vers vous en dépit de vous-même ; si ce n’était pas pour les personnes qui ont donné leurs vies pour la cause de l’Evangile et ont servi d’instruments entre les mains de Dieu pour consigner la parole de Dieu par écrit et qui ont souvent souffert l’opprobre et le dédain pour cela; si ce n’était pas pour les personnes qui ont persisté à partager l’Evangile avec vous en dépit de votre incrédulité et votre moquerie et; si ce n’était pas pour le Saint Esprit qui vous attirait et vous appelait du sommeil au sacrifice, de l’amour du monde à l’adoration, du charnel à la contemplation, et illuminait les trésors de la Parole de Dieu pour nourrir une âme qu’Il avait pris soin de réveiller dans le désir et la soif pour la connaissance du Maître.
Ceci pour dire combien il y a eu de personnes en dehors de vous mêmes qui ont participe et labouré pour vous amener dans ces moments où la réalité de Dieu inonde intégralement votre être, et vous vous dites, si seulement on pouvait consacrer sa vie à cela, à regarder simplement le Maître, en laissant toute autre chose de côté ; combien il y a eu de personnes, de circonstances que vous n’avez et n’auriez pu orchestrées, au point où vous vous demandez ‘comment ai-je fait pour arriver là ?’ En réalité, il n’y a qu’un mot pour cela et il est simple: la grâce. Et l’on est obligé de murmurer un désir ardent, le désir de nous-mêmes faire partie de ces personnes utiles au Maître, ces personnes habilement insérées dans le tissu d’autres vies, pour aider, si possible, à les amener, nous avons été amenés, dans ce lieu où l’on vit la réalité de Dieu, dans ce lieu d’éveil à la grâce.
Selah !