Ces derniers temps j’ai été souvent confrontée à la question des limites. J’ai eu à mettre les gens au défi de sortir de la prison de leurs pensées, et du carcan dans lequel ils ont été enfermés. En réalité lorsque nous devenons disciples de Jésus, nous sommes appelés à une transformation mentale; à commencer réellement à comprendre que nous sommes en mesure de penser , de rêver grand et de nous attendre à de grandes choses. En d’autres termes, ne plus être limité dans nos attentes. Et comment peut-il en être autrement puisque nous sommes des êtres surnaturels qui servons un Dieu surnaturel.
Ce qui implique pouvoir nous habituer à Sa manière de fonctionner, nous attendre à ce que se produise ce qu’il dit vouloir faire, en dépit des apparences contraires. Ce qui veut dire également se départir des chaînes de la traddition, du conformisme, du calendrier humain, et viser l’excellence. Il est tellement facile de ne plus attendre quoi que ce soit de bon parce que selon la norme on ne peut s’attendre à ce telle ou telle chose se produise, et si elle devait se produire, certainement pas avant telle étape, où parfois pas après, et vous en êtes toujours exclus.
Vous entendrez dire ‘on ne se lance pas dans le ministère à soixante ans, il aurait fallu commencer il y a trente ans; on ne fait pas de bébés à 45 ans; on ne conduit pas une église à vingt ans, attendez votre tour, vous êtes trop jeune; les femmes n’ont pas le droit de prêcher; les femmes peuvent prêcher mais ne peuvent être pasteurs; ah mais vous auriez dû acheter la maison il y a dix ans, c’est trop tard, les prix ont flambé, il y a une crise; vous êtes femme, homme, étranger, natif, donc ce n’est pas possible; c’est trop tôt, trop tard; la liste est sans fin’. Et on se laisse faire, tout en se disant que Dieu peut tout, mais toujours affligé par un sentiment presque imperceptible de ne pas être à la hauteur, qui continue à vous chuchoter que c’est impossible.
Eh bien non, tout est possible. Pour la plupart des gens leur problèm n’est pas d’avoir beaucoup cru et peu reçu. Ce qui afflige bon nombre d’entre nous, c’est que nous réduisons nos attentes au fil des ans à sa portion congrue, en nous disant qu’il n’est pas nécessaire d’embêter Dieu avec nos demandes irréalistes, mieux veut se terrer dans une vie de médiocrité, de désespoir sourd. Non. Chacun porte en lui un rêve de Dieu, une passion, une ambition qui attend d’éclore. Puisque nous appartenons à Celui qui n’est nullement limité par les circonstances naturelles, chaque seconde de notre vie doit être consacrée à une pensée forte, une idée forte, une action forte, quelque chose qui soit digne d’un grand Dieu. Nous devons nous faire violence pour nous débarasser de la mentalité de survie et adopter des pensées de transformation, de changement…..
Dieu aime traiter avec ceux qui sont audacieux, qui saisissent les défis et décident de rompre avec les limites et percer. La Bible affirme que le peuple qui connait son Dieu sera fort et fera des exploits. Délicieux, ce potentiel d’être un champion. Nous frustrons Son omnipotence lorsque notre crédo de vie est de rester caché dans un coin jusqu’à ce que Jésus revienne nous emmener au ciel. Peut on affirmer servir un Dieu fort, puissant, et majestueux et rester si peu contaminé par Sa grandeur? Ça devrait quand même déteindre sur nous, ceux qui ne Le connaissent pas devraient pouvoir voir un certain courage, une certaine audace, une certaine alacrité, voir des gens qui marchent sur l’eau plutôt que des peureux incapables d’affronter la réalité.
Avec éclat Il a ouvert la mer rouge, avec panache il les a environné d’une colonne de nuée et d’une colonne de feu, avec dextérité, Il a manœuvré dans l’histoire de Son peuple élu pour amener l’accomplissement de Ses plans; avec une sagesse inouïe, au grand dam des puissances prises au dépourvu, Il a introduit Son fils dans l’histoire de l’homme, avec alacrité Il l’a ressuscité d’entre les morts réécrivant à jamais le drame qu’est l’histoire de l’homme. Est-il illogique de s’attendre à ce que ce Dieu là exprime Sa puissance en notre époque, et ne mérite-t-Il pas un peuple qui fera fi des conventions, qui sortira du bateau et dira Oui, Seigneur.
Nous avons le privilège d’être ce peuple là.
Comment ne pas adorer un Père aussi grand en bonté. Amen Seigneur ! Quel bonheur de vivre ta gloire ! Merci Jésus !!!!
« OUI Seigneur »!!!
Je veux être digne du Dieu que je sers!