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En attendant Isaac

Ça ne vous arrive pas parfois de vous sentir comme Abraham? Non, pas Abraham le père de la foi, ni Abraham lorsqu’il a cru et que cela lui a été compté pour justice, non, pas en ce moment là. Plutôt comme cet Abraham appelé par Dieu, qui marchait avec Dieu, qui était puissamment béni par Dieu, jusque là ça va encore, mais qui avait encore dans sa vie une promesse en suspens qui n’était pas encore accomplie et dont l’accomplissement semblait de moins en moins probable.

Vous voyez bien qui c’est, ce même Abraham qui venait d’entendre Dieu déclamer des bonnes choses en tout genre à son sujet, des choses inconcevables, inimaginables, les unes plus extraordinaires que les autres, et qui a répondu, oui, merci, c’est bien, mais…., mais, j’ai encore ce problème-ci et tu ne l’as pas encore réglé; il s’agit de celui qui a prit un raccourci que nous regrettons tous, oui, cet Abraham là. Le grand père de la foi se révélait très humain, et Dieu se révélait…. comme Dieu. Et souvent c’est là où nous nous trouvons, très humains.

La liste est parfois longue, parfois courte, mais vous avez peut-être entendu Dieu vous dire des choses des plus épatantes, et vous vous êtes réjouis, vous avez lancé des cris; mais à un moment donné vous avez commencé à dire, ‘oui, Seigneur, mais.., qu’en est-il du ministère, de l’argent, du mari, de la femme, de l’enfant? Et c’est là où certains, au mieux, font comme Abraham et prennent des raccourcis, au pire, se détournent, deviennent amers, se lassent et abandonnent. Ce n’est pas la chose à faire, vous vous doutez bien, Dieu sait très bien ce qu’il fait.

Je suis toujours émerveillée par ce que Dieu voit. Nous disons qu’il connait la fin dès le commencement, mais est-ce que nous le croyons vraiment? Épatant le fait que alors que le pauvre Abraham maugréait le fait d’être sans enfant, se rendait malheureux à l’idée de laisser tous ses biens à son serviteur Eliezer de Damas, Dieu Lui était tranquille. Il l’était surement car Il s’est contenté d’expliquer calmement à Abraham ce qui allait arriver à sa descendance dans l’avenir, leur séjour et oppression en Égypte pendant 400 ans et leur exode.  C’est saisissant.

Alors que aucun enfant n’était encore sorti des entrailles de notre homme,  Dieu Lui voyait déjà et parlait des quelques deux millions de personnes (certains donnent une estimation de plus de 3 millions) sa descendance, qui sortiraient de la captivité en Égypte. Manifestement, ils ne voyaient pas la même chose. Dieu pouvait se permettre d’attendre, Il n’était pas inquiet. Ses buts divins devaient être manifestés dans son temps à Lui. Abraham devait apprendre à se tenir tranquille.

Nous aussi. Et cela m’a frappée particulièrement l’autre jour alors que j’étais en pleine conversation avec Dieu Père et que je lui rappelait une certaine promesse non encore accomplie. Il a commencé à me rappeler les buts et les temps choisis par dieu. Le temps de Dieu pour Isaac était dans l’année des cents ans d’Abraham, pourquoi, nous ne le savons guère. Le temps d’Abraham était probablement cinquante année plus tôt. Il a attendu la promesse pendant des années et un jour dieu lui a dit ‘l’an prochain’; sa femme a dû penser que quelqu’un faisait de l’esprit car elle s’est mise à rire. Mais Dieu a dit que cela se produirait “au temps fixé”, et et il en fut ainsi.

Certes, 25 ans peuvent paraître longs, surtout lorsque l’on en a déjà 75 mais mesurés contre  l’éternité, ce n’est qu’un court instant. Certains délais sont provoqués par l’ennemi et il convient d’y mettre fin illico; mais un peuple surnaturel ne doit pas baser ses pensées, ses sentiments, et ses réactions sur ce qui se produit  dans le naturel, plutôt sur ce que Dieu dit, sur Ses pensées, Ses objectifs et Ses intentions et sur le temps fixé par Lui.

Cela suppose d’accepter d’épouser l’inhabituel, l’inattendu et le non conformisme; de reconnaître que les buts divins doivent prévaloir sur ce qui nous arrange ou même sur ce que nous comprenons. Mais comme c’est souvent le cas avec Dieu, ce qui semblait complexe et impossible à atteindre finit par devenir ordinaire et monnaie courante. La paternité, plus tard, est devenue un sport auquel Abraham excellait; ses dernières années étant plus fécondes que les premières. Et dire qu’à un moment donné tout cela semblait être sans espoir; jusqu’à ce qu’interviennent le temps et les buts de Dieu. Il y a un temps fixé,  il convient de l’épouser.

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5 thoughts on “En attendant Isaac”

  1. WOW! C’est vrai que Dieu est un Dieu de multiplication. Merci Pasteur pour ce détail important: d’une personne à 3 MILLIONS!! C’est épatant! ça vaut la peine d’attendre!

  2. Nous avons Abraham qui nous sert d’exemple pour voir comment les temps de Dieu sont les meilleurs.
    Je pense qu’il est salutaire pour nous d’être contament le nez dans la parole de Dieu afin de connaitre qui il est et ce dont il est capable.Et ça, ça rassure.
    Seigneur j’attends , parce que je sais que ton temps est le meilleur

  3. Le juste vivra en effet par la foi. Ces paroles sont avérées; Certainement, on ne peut faire autrement; surtout si on veut plaire à Dieu. Abandonner ou croire? Être chaud ou froid? 100% ou 0%? Pas de juste milieu, semble-t-il: ça passe ou ça casse! Sinon c’est: “un pied dedans, un pied dehors”; 50%; tiède… Ce partage, cette hésitation ne donne pas envie à Dieu : notre tiédeur lui donne le mal d’estomac au point qu’Il veuille nous recracher, pour ne pas dire vomir… ouch!

    Croire, c’est simplement poursuivre, continuer à Lui faire confiance en dépit des circonstances. En un mot, “persévérer”. Puis triompher certainement! Dieu nous promet donc la victoire, à coup sûr! Le gain de notre course, notre promesse en temps et en heure!
    Mais sommes-nous assez patients pour attendre la promesse? Dur lorsqu’on ne connait pas l’auteur de la promesse. Vraiment très dur!.

    “Abraham crut à Dieu et cela lui fut compté comme justice” Rom4:3
    Prenons donc exemple sur la “grande nuée de témoins” dont nous parle Hébreux 12:1. Abraham, puisqu’il est pris ici en exemple, en fait, je pense, également, partie… Abraham a appris à connaître Son Dieu pour croire que Ce dernier pouvait ressusciter Isaac, son fils Hébreux 11:19. Comme dit ce verset, il y’a en ceci un symbole!

    Connaître l’auteur de la promesse, c’est cela qui donne de l’assurance! L’assurance aux choses qu’on espère! En bref, LA FOI!

  4. “Je suis toujours émerveillée par ce que Dieu voit. Nous disons qu’il connait la fin dès le commencement” Alléluia.
    Dieu, avant même que nous ne naissions a prévu des plans parfaits pour chacun de nous.
    Nous pouvons avancer avec confiance quand nous tenons la main de Dieu car sa Parole s’accomplit toujours et qu’il est fidèle.
    Une vie sans Dieu est très périlleuse, car nous passons par des choses que Dieu n’a pas voulu pour nous. Mais si l’on apprend la patience, et que l’on commence à fixer notre regard sur ce que Dieu voit alors par notre obéissant et notre foi nous verrons les fleuves d’eau vives!

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