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Comment la tiédeur freine l’évangile en Afrique depuis le 1e siècle

L’Évangile est arrivé en Afrique dès ses débuts, certains affirment que l’Évangéliste Marc a introduit le christianisme en Alexandrie au Ier siècle. Des Cyrénéens étaient présents le jour de la Pentecôte, l’un des leurs d’ailleurs, Simon, avait porté la croix de Christ. L’eunuque éthiopien a reçu l’Évangile et le baptême par une intervention divine. Ensuite, l’Afrique du Nord, l’Égypte, la Nubie, l’Éthiopie ont reçu la lumière de l’Évangile.

Du continent sont sortis des pères de l’Église tels Tertullien, Athanase, Augustin, Origène, Clément, Cyprien et Cyril, dont certains, comme Athanase et Augustin, sont parmi les plus grands défenseurs de l’orthodoxie chrétienne. Toutefois, il a fallu dix-huit siècles pour que l’Évangile prenne racine en Afrique subsaharienne. Une des conséquences fâcheuses, vécues encore aujourd’hui, c’est l’identification persistante du christianisme avec l’Occident et la colonisation.

Si les générations successives de chrétiens avaient eu le même feu que la génération de l’Apôtre Paul, la conversion de l’Afrique aurait été achevée avant même la naissance de l’Islam, dont certains éléments radicaux continuent de mettre le continent à feu et à sang. Si les chrétiens avaient gardé leur feu et la puissance du Saint-Esprit manifestés par les apôtres, la déchristianisation du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord aurait-elle pu réussir si totalement, en dépit de la conquête islamique ? Peut-être que non.

Très tôt, l’Église d’Afrique fut en proie à des crises internes, elle s’est trouvée occupée par la défense de positions théologiques et a peut-être manqué au devoir d’évangélisation. Ne sommes-nous pas en train de nous occuper encore de nos jours de nos divisions théologiques ? Les réseaux sociaux et autres sont devenus le théâtre de disputes théologiques plus ou moins sanguinaires, de calomnies violentes entre chrétiens avec les non-convertis comme spectateurs interloqués.

Or, l’œuvre de l’évangélisation peine alors que l’Occident s’est déchristianisé et certains éléments sont en mission pour déchristianiser mentalement les chrétiens et vider le christianisme, sinon de ses textes, du moins de la foi dans ses textes. De l’autre côté, des islamistes radicaux sont décidés à islamiser le monde entier, par la violence quand ils le peuvent, comme ils l’ont fait pendant des siècles, et par la séduction.

Nous avons besoin d’un attachement viscéral aux Écritures et aussi de rencontres de feu avec Son Esprit. Sinon, nous sombrons dans le rituel et le désir et la puissance pour toucher les perdus n’est pas au rendez-vous. La cathédrale de Paris ne sera pas rasée, les Églises de Londres vont continuer à exister, mais par qui seront-elles peuplées ? Pourrons-nous résister à l’assaut et l’intimidation médiatique et sociétale sans une expérience continuelle de Dieu et de Sa grandeur dans Sa Parole et par le Saint-Esprit ?

Et, parfois, dans les endroits où nous voyons l’Église continuer d’exister dans les terres conquises par l’Islam, elle est plus culturelle que spirituelle. C’est cela le vrai danger. La disparition politique des royaumes chrétiens du Soudan (la Nubie) ne présupposait pas automatiquement la disparition de la foi. Brother Andrew dans son livre sur les chrétiens du Moyen-Orient, évoque ce phénomène de tiédeur dans les Églises historiques. Un prêtre d’une Église qui est fière d’être là depuis deux mille ans est attristé de voir certains de ses paroissiens rejoindre l’Église pentecôtiste de la ville. Ils voulaient étudier la Parole de Dieu et n’aimaient pas nécessairement la liturgie formelle.

Et d’autres ne sont chrétiens que de culture et n’assistent aux cultes que pour les fêtes. Mais les musulmans qui se convertissent à Christ, eux, ont le feu et se réunissent en secret, mettant ainsi leurs vies en danger. Et ils voient leurs nombres se multiplier malgré l’interdiction faite aux musulmans de changer de religion. C’est saisissant de voir la différence entre les chrétiens d’origine qui ont peur d’évangéliser un musulman et les musulmans convertis en feu pour Christ qui prennent des risques inouïs pour annoncer l’Évangile. Ils ont le feu.

Cet article est un extrait du livre Le Feu de Dieu. Lisez la deuxième partie ICI.

Le feu de Dieu (cliquez)

Chaque génération doit s’interroger pour savoir si elle est en train d’accomplir le mandat du Christ. Notre absence de feu et de zèle pour l’évangélisation ont des conséquences sociétales et historiques plus importantes que ce que nous pensons. LIsez la suite.

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